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À la reprise du procès, le mardi 12 juin 2018 à Ouagadougou, Relwendé COMPAORE et Mamadou Traoré, sont tous les deux accusés ne disposant pas de conseil. Face à ce constat, le président du tribunal Seydou Ouédraogo a estimé que l’audience pouvait se poursuivre avec les interrogatoires et que par la suite des avocats leur seront commis. Cependant certains avocats de la défense ont jugé cette décision contraire aux dispositions de l’article 43 de la loi 041/2017 de la chambre criminelle. En effet, l’article stipule à son alinéa 1 que : « A l’audience, la présence d’un conseil auprès de l’accusé est obligatoire ». Me Thierry Michel Traoré, avocat de la défense a affirmé : « En tant qu’avocat, nous n’avons pas peur de ce procès ; mais suggérons que tous les accusés doivent être mis sur le même pied d’égalité ». Il a demandé, à cet effet, un renvoi de l’audience. Toute chose qui n’a pas trouvé bonne oreille auprès des avocats de la partie civile qui, pensent que cela relève d’une stratégie pour retarder le cours du procès. La partie civile est d’avis avec la décision du bâtonnier Mamadou Sawadogo. « Il n’est pas obligé que les accusés soient forcement assisté par des conseils pour que le procès puisse se tenir », a précisé Me Prosper Farama.
Gilbert DIENDERE, Nobila SAWADOGO, Omer BATIONO disposent désormais de conseils.
. Le président du tribunal a écouté Gilbert Diendéré afin de connaître les raisons qui le motivent à vouloir ses anciens conseils pour sa défense. Ce dernier a fait savoir qu’il souhaitait être assisté par ses anciens conseils notamment la Société civile professionnelle d’Avocats (SCPA) Somé et associés. Ces derniers ont décidé de se reconstituer auprès du général. Pour ce qui concerne Nobila Sawadogo, c’est Me Flore Marie Ange Toé qui s’en charge de son dossier. Omer Bationo, dispose de Me Maria Kanyile comme avocat.
Le temps imparti à certains avocats de la défense lors de l’audience précédente leur a été largement suffisant pour s’imprégner des dossiers qui leur avaient été soumis. En atteste Me Régis Bonkougou : « oui, nous avions suffisamment eu le temps pour préparer la défense de nos clients ».
Afin de délibérer sur la question de l’article 43 qui a causé des discordances entre les avocats de la partie civile et de la défense, le président du tribunal a suspendu l’audience. La délibération est prévue jeudi 14 juin 2018 à 11h.
Mireille BAILLY& Kossi FIAKOFFI (stagiaire)
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