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Le PSCE/JF : une alternative pour la réduction du chômage

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Le jeudi 28 juin a eu lieu la cérémonie officielle de lancement des stages d’initiation à la vie professionnelle et de pré-emploie. Ceci entre dans le cadre du Programme Spécial de Création d’Emploi pour les Jeunes et les Femmes (PSCE/JF) en vue de favoriser leur insertion professionnelle et leur employabilité.

 

Réduire significativement le taux de chômage et de sous-emploi de jeunes et des femmes au Burkina Faso ; telle est la mission que s’est assigné le PSCE/JF. Il a été adopté par le gouvernement dans le but de mettre en place un dispositif de proximité performant de création d’emplois en vue de réduire significativement le chômage tant en milieu urbain que rural, et consolider ainsi la cohésion sociale, le dialogue et la paix gage de tout développement économique et social. Il vient également s’inscrire dans la réalisation des objectifs du PNDES.

Le gouvernement ne peut pas être la vache laitière de la jeunesse de ce fait la seule solution pour résoudre le chômage de la jeunesse c’est le secteur privé qui est un domaine porteur. De cet état de fait, le gouvernement prend des engagements pour pallier à ce problème en offrant des stages d’initiation et de pré-emploi à 1500 jeunes. Sous la présidence du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’insertion professionnelle Smaila OUEDRAOGO a mesuré l’impact de ce projet en s’engagent luit même de tout cœur. Ce projet d’un coût de près d’un milliard cinq cents millions 1 500 000 000) de francs CFA. Il s’agira de rémunérer les stagiaires d’initiation à une hauteur de trente mille(30 000) francs CFA et ceux de pré-emploi a une hauteur a une quarante-cinq mille (45 000)francs à soixante mille(60 000) francs CFA .

Plus de trois cents structures d’accueil privées surtout s’engagent à recevoir ces jeunes en stage et promettent des aboutissements concluants. Ambroise BALMA, conseiller du Directeur Général de Watam Kaiser était de la partie et a non seulement encouragé cette belle initiative mais aussi souhaité « un réajustement des profils proposés ».Quant aux bénéficiaires, ils se disent satisfaits et souhaitent l’extension de cette mise en œuvre pour permettre à leurs camarades de pouvoir bénéficier d’un travail. Par ailleurs il ne faut pas seulement les encourager à l’employabilité mais aussi à l’entreprenariat. La formation n’est juste qu’une étape avant aussi de créer sa propre structure et d’élargir le cercle d’employabilité.

Christ-vi Esther Ouédraogo (Stagiaire)

 

 

Bernard HIEN

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