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Suite à des négociations sur la plateforme revendicative du SYNATEL engagé depuis 2016, un protocole d’accord avait été signé entre le syndicat et la direction générale de l’Office national de télécommunications (ONATEL SA) sous la médiation du Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes.
Selon le secrétaire général du SYNATEL, Soulemane So, les commissions ont déposé leurs rapports mais le Directeur Général les a pratiquement tous rejetés créant une nouvelle crispation dans l’entreprise. « Les conclusions et recommandations des rapports visaient à donner un souffle nouveau à l’entreprise qui connait une certaine léthargie depuis la crise de 2016 » a-t-il signifié.
Par ailleurs, il a ajouté que : « les syndicats considèrent cela comme une mal gouvernance de l’entreprise, une mal gouvernance qui nuit aux intérêts de l’entreprise, de l’Etat, des travailleurs, des populations et de l’économie nationale ». Et pour lui, cette mal gouvernance est essentiellement le fait du Directeur général qui cultive la suspicion et la terreur envers ses collaborateurs immédiat en vue d’obtenir leur silence face aux dérives de gestion. « La conséquence de cette façon de gouverner est le Directeur général qui fait tout en solitaire et pose des actes préjudiciables au développement télécommunications au Burkina Faso » a-affirmé Soulemane So.
Aussi, il stipule que les dernières négociations entre eux et le Directeur général n’ont toujours pas abouti malgré l’intervention du ministre de tutelle comme médiateur- du côté de la téléphonie mobile malgré que la demande est pressante dans les localités du territoire non encore été couvertes, il n’y a pas eu d’investissement conséquent. Dans ces conditions, il n’est pas possible de recruter de nouveaux abonnés puisque le réseau ne s’étend pas.
Pour terminer, le SYNATEL tout en prenant l’opinion publique à témoin estime que le Directeur général du fait de son refus de donner aux travailleurs des moyens adéquats pour accomplir leur mission, empêche l’ONATEL de satisfaire la clientèle. C’est pourquoi, ils interpellent tous les acteurs notamment le gouvernement à veiller au respect du cahier de charge et à procéder au bilan de la privatisation conformément aux recommandations de son dernier congrès.
Wendemi Annick KABORE
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