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Pour les membres du Syndicat des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA), le gouvernement refuse de respecter sa parole donnée. En effet, d’après le secrétaire général du syndicat, Pissyamba OUEDRAOGO, « le gouvernement à tous les niveaux, déclare partout sa disponibilité au dialogue. Mais il n’en n’est rien sur le terrain ».
Face à cette situation, le syndicat souligne « notre syndicat estime en dépit des menaces de répressions, il est de son devoir de refuser d’être complices de l’indifférence des autorités de ce pays face à l’état chaotique de la majorité des services sanitaires et vétérinaires et à nos conditions de vie ». Pour cela, il se doit de: « dénoncer et condamner l’absence de dialogue franc de la part du gouvernement bien qu’il crie en théorie sur tous les toits sa disponibilité au dialogue; défendre fermement nos droits démocratiques et sociaux et exiger la mise en œuvre conséquente du protocole d’accord du 13 mars 2017 ».
Les préoccupations du protocole d’accord gouvernement-SYNTSHA du 13 mars 2017 s’articulent essentiellement autour de trois axes telles que : les conditions de travail, la remise en cause de leur droits démocratiques et sociaux par le gouvernement à travers plusieurs actes tant sectoriels qu’au niveau global et les questions relatives à leur carrière et aux rémunérations.
Anaïs KERE (stagiaire)