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A la suite de l’ouverture le 27 février dernier du procès du putsch manqué de septembre 2015 puis de sa suspension le même jour, l’organisation de la société civile « Tous pour un Burkina Apaisé » (TOUBA) s’est exprimée devant les hommes de médias ce jeudi 1er mars 2018. Elle interpelle les autorités judiciaires afin que justice soit rendue aux victimes.
TOUBA dit ne pas cautionner la culture de l’impunité et dit placer sa confiance en la justice. Toutefois elle l’interpelle à faire correctement son travail, sinon cela pourrait engendrer d’autres conséquences.« Si aujourd’hui ceux qui ont tué ne sont pas jugés et condamnés, demain nous aussi on peut se permettre cela et on ne sera pas condamné. Voilà pourquoi au nom de la pérennité de l’Etat, au nom de la justice sociale, nous ne pouvons pas laisser cette promotion de l’impunité et cette culture de l’injustice s’installer chez nous » déclare Richard Adams Silga. Le jugement du dossier du putsch manqué est donc une occasion pour la justice selon TOUBA, de laver son image qui a été entachée durant plus de vingt-sept ans et de se faire une crédibilité aux yeux de l’opinion.
Tanga Thierry Zongo (Stagiaire)
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