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Du 7 au 8 novembre 2018, dans la capitale burkinabè, le réseau des femmes parlementaires burkinabè (Re Fe Pa B), en collaboration avec le Réseau des femmes parlementaires de la francophonie, organise un séminaire de formation au profit de ses membres. Placé sous le thème : « Le leadership féminin et la prise de parole en public », le séminaire a pour objectif de renforcer le leadership féminin et améliorer la prise de parole en public des membres du réseau.
Renforcer le leadership féminin et améliorer la prise de parole en public. C’est ce que vise le Réseau des femmes parlementaires burkinabè (Re Fe Pa B) à travers le séminaire de formation qu’il a initié autour du thème : « Le leadership féminin et la prise de parole en public » au profit de ses membres. Ce séminaire de 48 heures se tient du 7 au 8 novembre 2018 dans la capitale burkinabè avec l’appui du Réseau des femmes parlementaires de la francophonie.
La présidente du réseau, Salimata Konaté, est revenue sur les objectifs spécifiques du séminaire qui sont entre autres de permettre aux femmes parlementaires de disposer d’outils adéquats pour déjouer les pièges de la vie politique en affirmant leur propre style de leadership et maitriser les techniques de communication en public. Allant dans le même sens que Salimata Konaté, Nadège Dazy représentante de la présidente du Réseau des femmes parlementaires francophones, estime que le séminaire est un bel exemple, pour créer un cadre de travail propice à la prise en compte des préoccupations spécifiques aux femmes et aux filles. « Dans la sphère politique, je me réjouis de la présence de plus en plus de femmes.
Cette présence féminine dans les parlements est fondamentale, car elle modifie le visage de l’élaboration des lois et des politiques publiques et contribue ainsi à la consolidation de l’administration », a-t-elle mentionné. Dans son discours d’ouverture, la représentante du président de l’Assemblée nationale, Elise Ilboudo entame ses propos par une citation de Ban KI Moon : « les pays ayant plus d’égalité de sexes ont une meilleure croissance économique. Les entreprises avec plus de femmes leaders de comportent mieux.
Les accords de paix qui incluent les femmes sont plus durables. Les parlements avec plus de femmes adoptent davantage de législation sur des questions sociales clées telles que la santé, l’éducation, la lutte contre la discrimination. La preuve est claire, l’égalité pour les femmes signifie le progrès pour tous ». A l’en croire, l’hémicycle Burkinabè s’est inspiré de cette sagesse en accordant une place de choix aux questions de genre dans son plan stratégique 2016-2020.
La prise en compte de cette problématique dans les politiques publiques, explique Elise Ilboudo, n’est plus un choix mais un impératif porté par deux motivations essentielles à savoir : le caractère indéniable de la valeur ajoutée de la contribution des femmes au développement et le contexte national actuel marqué par une utilisation insuffisante voire dérisoire de ce potentiel au féminin. « Malgré le nombre réduit des femmes au niveau des postes de responsabilité, la problématique des questions relatives à la femme de manière générale est particulièrement du leadership féminin est sérieusement traité par notre assemblée nationale », a fait savoir la représentante de Bala Alassane Sakandé.
Thierry KABORE (Collaborateur)
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