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La Fédération des Eglises et Missions Evangéliques(FEME) a organisé une conférence de presse le vendredi 31 aout 2018 à Ouagadougou. L’objectif était d’exprimer son désarroi quant au projet de légalisation de l’avortement au Burkina Faso, que le ministre de la santé Nicolas Méda a laissé entendre lors d’une audience avec le président de l’Assemblée Nationale.
La Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME) n’a pas retenu son mécontentement lors des échanges avec la presse quant au projet de légalisation de l’avortement qui a fait l’objet des débats entre le Ministre de la santé Nicolas Méda, accompagné de la fondation Susan Buffet et le président de l’Assemblée nationale, le mercredi 22 aout dernier.
Selon elle Nicola Méda, lors de cet entretien, a laissé entendre que « permettre à la femme d’avoir tous les droits possibles, c’est lui donner aussi la possibilité d’une interruption sécurisée de la grossesse, quand avoir cet enfant va menacer sa vie.» Puis de poursuivre « les lois en vigueur dans notre pays, comme le code pénal, privent les femmes de ce droit et qu’il faudra réajuster l’arsenal juridique afin de permettre à la femme et à la jeune fille en détresse, avec une grossesse non désirée d’avoir accès à une interruption sécurisée de cette grossesse.»
Face à ces propos, la FEME riposte en ces termes « Au regard du caractère funeste de ce projet, nous, association évangélique, nous disons non à la légalisation de l’avortement et aux crimes de sang ». Pour Omar Sawadogo, membre de l’association, cette légalisation n’est pas la bonne voie pour éviter les conséquences néfastes de cet acte fait clandestinement. « La vie est sacrée et comme les saintes écritures nous l’enseignent, la vie commence dès la conception. Alors que la sexualité qui est un don du créateur ne doit être exercée que dans un cadre approprié et sécurisé, naturellement le Créateur lui-même a laissé la volonté à ses créatures de décider de faire en toute responsabilité ce qu’ils demandent de faire ou de ne pas le faire.
En se basant sur ces fondements bibliques, la FEME appelle la représention nationale à s’abstenir de modifier cette loi qui du reste garantit le droit à l’avortement, si et seulement si la vie de la femme est en danger ou dans les conditions de viol ou d’inceste. De même qu’elle attire attention des élus nationaux sur le fait que la dignité des Burkinabé ne saurait être bradée pour des raisons pécuniaires et invite par conséquent à refuser cette compromission qui hypothèque dangereusement l’avenir du pays.
Flore Kini (Stagiaire)
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