Le mouvement SENS (servir et non se servir) a discuté avec ses militants au cours d’un meeting organisé le mardi 17 novembre 2020. Tout comme beaucoup de partis, ce meeting s’est déroulé au rond-point de l’idée de Diébougou.
Le mouvement SENS a été créé par les filles et fils de la région du Sud -Ouest. Pour le coordonnateur national du mouvement Me Hervé Kam, ce mouvement a été créé pour éviter de courir derrière les autres. « Les autres ne valent pas mieux que nous. Mais pourquoi ils sont tout temps en avant que nous ? C’est parce qu’ils sont unis. Donc il est temps que nous fils de la région nous soyons aussi unis. Comme le dit un adage, plusieurs personnes de même avis peuvent déplacer toute une montagne » a-t-il dit.
Plus loin, le coordonnateur du mouvement SENS, Me Hervé Kam a dressé leurs projets de développement : d’abord, nous comptons suspendre la différence entre les différents mariages. Que ça soit dans le contexte religieux ou traditionnel, nous veillerons à ce qu’ils aient les mêmes valeurs. Ensuite, nous allons créer des petites entreprises pour les femmes. « Nos femmes sont au four et au moulin et n’ont aucune activité génératrice de revenu » a-t-il lancé. En ce qui concerne la question de lotissement, il signifié que la question sera mise dans les mains du gouvernement car il estime que des sociétés ne peuvent pas venir gérer des terrains à Diébougou. Enfin, il a noté qu’une attention sera accordée à l’employabilité des jeunes. A en croire Me Hervé Kam, il ne s’agit pas seulement pour eux d’avoir les deux sièges à l’assemblée nationale mais que le mouvement soit connu de tous dans la région. Il a dans ce sens invité les militants du mouvement SENS à saisir cette occasion en votant massivement le 22 novembre prochain.
Evariste Meda est le candidat tête de liste sur le plan national. Et dans la Bougouriba ils sont quatre candidats dont deux titulaires et deux suppléants. Pour Evariste Meda, il a beaucoup réalisé pour la province. Ce sera une suite de ce qu’il a commencé s’il est élu député. « Dans presque chaque secteur et village environnant nous avons construit des mosquées, des forages. Et actuellement, il y a un CSPS tout fini au bénéfice des populations de Diébougou » a-t-il cité pour preuve. Pour lui, l’heure du combat a sonné et il faut se préparer en conséquence pour remporter la victoire.
Tchiroubathian Dabiré (Correspondant)