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Si certaines femmes se sentent plus irritables, à fleur de peau pendant leurs cycles menstruels, ces derniers traduisent des changements positifs au cours du mois au sein du cerveau féminin.
Souvent vilipendés pour les symptômes qu’elles provoquent comme les migraines les maux de ventre ou les sautes d’humeur, les règles auraient aussi un pendant positif mis en avant dans un article de la BBC. Les variations hormonales avec les cycles menstruels influenceraient positivement le cerveau des femmes.
L’article de la BBC explique : les ovaires libèrent deux hormones sexuelles, l’œstrogène et de la progestérone en différentes quantités au cours du mois, explique la BBC. Ces hormones sont principalement chargées d’épaissir la muqueuse de l’utérus et de décider quand libérer l’ovule. Mais l’œstrogène et la progestérone ont également des effets profonds sur le cerveau et le comportement des femmes.
La journaliste cite les travaux de Pauline Maki, psychologue à l’Université de l’Illinois à Chicago qui en 2002, a analysé dans une petite étude dans quelle mesure les fluctuations des taux d’œstrogènes affectent les capacités féminines au cours du mois. Chacune des 16 participantes a été évaluée deux fois : une fois juste après les règles, lorsque les taux d’œstrogène et de progestérone sont faibles et une semaine environ après l’ovulation quand les taux d’œstrogène et de progestérone sont à un niveau élevé.
Verdict : les jours où les hormones sexuelles étaient élevées, l’habileté des femmes à se repérer dans l’espace était beaucoup plus faible mais leur mémoire implicite, qui sert à mémoriser des mots et à développer des compétences de communication, s’en trouvait améliorée. A l’inverse, les compétences spatiales étaient meilleures lorsque les niveaux d’hormones féminines étaient bas. Les femmes étaient aussi beaucoup plus calmes.
L’impact des hormones sur l’hippocampe et l’amygdale
Les hormones affecteraient en fait deux régions du cerveau, dixit la BBC. L’hippocampe, d’abord, siège des souvenirs, joue un rôle vital dans les capacités sociales. Cette région s’agrandit chaque mois avec la hausse du niveau d’hormones féminines.
La seconde zone cérébrale impactée par les hormones est l’amygdale, région qui aide à traiter les émotions, en particulier la peur et la décision de combattre ou de fuir. La capacité des femmes à reconnaître la peur atteint son sommet chaque mois avec la montée des oestrogènes. Pour la journaliste de la BBC, l’amygdale, sous l’influence de cette hormone, donne également de meilleures aptitudes sociales. « Les femmes qui n’ont pas la capacité de produire des œstrogènes ne sont pas aussi douées pour reconnaître la peur et ont tendance à avoir de mauvaises compétences sociales », précise la BBC.
https://www.topsante.com/medecine/gyneco/regles-douloureuses/les-regles-ont-une-influence-positive-sur-le-cerveau-des-femmes-627407
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