Suite aux plaintes des riverains de la cité de Ouaga 2000 vis-à-vis de la société immobilière Abdoul service international, pour « absence de titres fonciers », d’« eau » et d’« électricité », le PDG Abdoul Ouédraogo a jugé utile d’éclairer la lanterne de l’opinion publique. Le 2 mars 2021, personnel de la société et journalistes se sont rendus dans les cités de Ouaga 2000, de Saaba 1 et 2, pour toucher du doigt les réalités sur le terrain.
« Que les gens prennent leur mal en patience ! », lance Abdoul Ouédraogo, PDG de la société immobilière Abdoul service international, pour calmer les esprits des plaignants. Sur le site de la cité de Ouaga 2000, il y a de l’eau ; un branchement de la SONABEL en cours et un canal de drainage des eaux de pluies, long de 1009 m, soit plus d’un kilomètre. Ainsi, de la cité de Ouaga 2000 à celles de Saaba 1 et 2, des efforts sont fournis concernant la question de l’eau et de l’électricité, pour satisfaire les clients.
Pour ce qui est des titres fonciers, il a été donné de constater que des documents ont été déposés aux impôts à cet effet, depuis le 23 octobre 2019 ainsi que le 23 juin 2020. Mais, cela fait maintenant environ huit mois, que la société attend le traitement des documents d’acquisition des titres fonciers, pour les remettre aux propriétaires, donc aux clients. Abdoul Ouédraogo dit ne pas savoir sur quelle base l’on peut le traiter d’arnaqueur dans cette situation dans la mesure où il n’est pas en faute.
Le problème est donc au niveau des impôts indique le premier responsable de la société immobilière, qui appelle les clients à faire preuve de patience. Selon lui, l’addiction d’eau, l’électrification, l’aménagement des voies et l’acquisition des titres fonciers sont un processus très long qui a besoin de temps pour se concrétiser. Pour prouver que les choses iront bon train, la société a présenté 62 documents de titres fonciers déjà traités. Elle dit être toujours dans l’attente car, ce sont au moins 300 qui avaient été déposés aux impôts pour traitement. Et d’ajouter qu’après dépôt, l’on peut attendre au moins six mois, avant de rentrer en possession de ces documents. Chose que les habitants de la cité n’ont pas voulu entendre.
Autre point abordé dans les échanges avec les journalistes, c’est la suspension par le ministère de l’urbanisme, du traitement des dossiers liés à la promotion immobilière. Le PDG de Abdoul service international a apprécié l’initiative, soutenant que « cela permettra de trier parmi les 200, les vrais promoteurs immobiliers ».
Nicolas BAZIÉ