[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Selon Dieudonné Maurice Bonanet , ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat ‘’Le projet Cité de la diaspora’’ ambitionne de réaliser une cité de mille (1000) logements et des infrastructures d’accompagnement d’ici 2020.
D’une superficie de 1000 hectares, la cité de la diaspora verra sortir de terre plus mille(1000)logements et de nombreuses infrastructures d’accompagnement ; le tout sur l’un des sites les plus attractifs selon les explications données par le responsable de la société immobilière GELPAZ . Le projet prévoit la construction de trois(03) types de logements. Il s’agit du logement de type F3 d’une surface bâtie de 86, 52m2, le logement de type F4 sur une surface de 95, 42m2 et le logement de type F5 d’une surface bâtie de 138 , 18 m2 .
Ce lancement s’effectue en marge du forum national de la diaspora afin de répondre aux préoccupations notamment faciliter l’accès à l’immobilier aux burkinabè de l’étranger. A en croire Maurice Dieudonné Bonanet , ministre de l’Urbanisme et de l’habitat , par cette action le gouvernement exprime sa volonté d’impliquer les Burkinabè de la diaspora dans le processus de développement socio- économique du Burkina en conformité avec le programme présidentiel.
Le projet cité de la diaspora prévoit entre autres la réalisation des équipements socio-collectifs notamment la maison de la diaspora, des écoles , des centres de santé et un aménagement d’espaces verts.
Une initiative que le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a salué car pour lui, la cité de la diaspora s’inscrit dans la droite ligne de la politique du gouvernement des 4OOOO logements qui consiste d’abord à faire en sorte que tous les Burkinabè aient accès à un logement décent . « Cette initiative permettra à nos frères de l’étranger d’avoir des logements décents qui répondent aux meilleurs standards à des coûts qui défient toute concurrence. » a-t-il ajouté.
Selon Lanssina OUATTARA, Burkinabé de la diaspora, ce projet de la cité a un intérêt particulier pour la diaspora. « L’intérêt est historique car depuis 1960 aucun gouvernement n’a pensé aux Burkinabè de l’extérieur. Cette cité qui vient d’être dédiée à nous de la diaspora est un grand signe car le gouvernement a écouté nos doléances , aussi nous pensons que le coût est accessible et c’est une manière pour nous de participer au développement de notre pays ».
Fiakofi Kossi (Stagiaire)