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L’opposition et les ‘’droits-de-l’hommiste’’ n’hésitent pas à taxer de dérive liberticide, la loi votée à l’Assemblée Nationale du Burkina Faso, le 21 juin dernier, et sensée réprimer les publications d’informations liées aux différentes attaques terroristes. Les députés ont adopté à 103 voix sur 114 votants ce projet de loi modificative du Code pénal.
Cette loi, selon la majorité parlementaire qui n’a pas été tendre avec l’opposition, permettra de « mettre à la disposition des praticiens du droit et des justiciables, un code pénal actualisé à même de renforcer les moyens de protection de la sécurité et de la défense nationale ». Un son de cloche repris par le gouvernement qui soutient que ce projet de loi aidera les forces de défense et de sécurité dans leurs opérations.
Cette loi vient-elle fragiliser les avancées que notre pays connaissait ? Cette loi risque-t-elle de miner frontalement les libertés fondamentales à savoir la liberté d’expression, liberté d’opinion et la liberté de presse, pourtant garanties constitutionnellement ? Faisons l´effort d´apprécier les faits avec objectivité. Même si elle est critiquée et décriée par les organisations des médias, il faut reconnaitre qu’une telle loi est nécessaire pour contrer le terrorisme et tout projet de loi antiterroriste mettra en péril de nombreuses libertés civiles.
Depuis, que de grandes démocraties comme la France ou le Canada sont la cible d’attentats, ces pays modifient régulièrement leurs législations, sur le terrorisme, le renseignement, la sécurité publique. Ils ont fait entrer dans le droit commun des dispositions qui relevaient auparavant de l’état d’urgence.
En 1960 lorsque notre pays accédait à l’Indépendance, nous étions au même niveau de développement que la Corée du Sud. Aujourd’hui, cette nation asiatique connait une économie florissante et une démocratie qui fonctionne à la perfection. C’est la rançon du sérieux et de la discipline. Contexte de crainte de terrorisme oblige, la liberté individuelle sera malmenée pour faire face aux défis sécuritaires auxquels, le Faso est confronté.
Ag Mohamed Ibrahim
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