[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Les Égyptiens se rendront aux urnes ce 26 mars pour confirmer au pouvoir un président controversé. Entre soutiens et désillusions, ils s’expriment sur les mille et un visages d’un régime qui se referme sur lui-même. Reportage.
Candidat à sa réélection, quatre ans après sa première victoire électorale, Abdel-Fattah al-Sissi, devenu homme fort de l’Égypte à la faveur d’un coup d’État, s’est taillé un large boulevard pour s’assurer un nouveau mandat. La traque des Frères musulmans, les arrestations d’opposants de tous bords et le musellement de la société civile ont tué toute possibilité de voir émerger une quelconque compétition.
Un parfum des années Moubarak
Sur chaque immeuble, à chaque coin de rue, le portrait de l’ex-maréchal a envahi le paysage urbain
La célèbre place Tahrir a vu émerger des dizaines de grandes affiches bariolées aux couleurs du drapeau égyptien et le visage d’Abdel Fatah al-Sissi, le président égyptien sortant, candidat à sa réélection du 26 au 28 mars.
Sur chaque immeuble, à chaque coin de rue, le portrait de l’ex-maréchal a envahi le paysage urbain. « Oui à al-Sissi ! Vive l’Égypte ! », peut-on y lire.
Quelqu’un qui aurait fermé les yeux sur le pays pendant les sept dernières années et se déciderai à les rouvrir aujourd’hui, ne verrait presque pas de différence. L’atmosphère est restée quasiment inchangée par rapport aux années ayant précédé la chute de l’ancien dictateur Hosni Moubarak. Seul le visage sur l’affiche diffère.
Une vieille photo circule d’ailleurs actuellement sur les réseaux sociaux égyptiens. L’image montre les ressemblances frappantes entre les slogans en faveur du candidat unique Moubarak et ceux que l’on croise dans les rues du Caire ces jours-ci.
Candidat à sa réélection, quatre ans après sa première victoire électorale, Abdel-Fattah al-Sissi, devenu homme fort de l’Égypte à la faveur d’un coup d’État, s’est taillé un large boulevard pour s’assurer un nouveau mandat. La traque des Frères musulmans, les arrestations d’opposants de tous bords et le musellement de la société civile ont tué toute possibilité de voir émerger une quelconque compétition.
Un parfum des années Moubarak
Sur chaque immeuble, à chaque coin de rue, le portrait de l’ex-maréchal a envahi le paysage urbain
La célèbre place Tahrir a vu émerger des dizaines de grandes affiches bariolées aux couleurs du drapeau égyptien et le visage d’Abdel Fatah al-Sissi, le président égyptien sortant, candidat à sa réélection du 26 au 28 mars.
Sur chaque immeuble, à chaque coin de rue, le portrait de l’ex-maréchal a envahi le paysage urbain. « Oui à al-Sissi ! Vive l’Égypte ! », peut-on y lire.
Quelqu’un qui aurait fermé les yeux sur le pays pendant les sept dernières années et se déciderai à les rouvrir aujourd’hui, ne verrait presque pas de différence. L’atmosphère est restée quasiment inchangée par rapport aux années ayant précédé la chute de l’ancien dictateur Hosni Moubarak. Seul le visage sur l’affiche diffère.
Une vieille photo circule d’ailleurs actuellement sur les réseaux sociaux égyptiens. L’image montre les ressemblances frappantes entre les slogans en faveur du candidat unique Moubarak et ceux que l’on croise dans les rues du Caire ces jours-ci.