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Le 20 janvier dernier 36 civils ont été lâchement assassinés dans une attaque terroriste dans la commune rurale de Barsalogho, au Centre Nord. Le 25 janvier, c’était le tour d’un policier de garde à la caisse populaire de Mani, dans la province de la Gnagna d’être tué. Le 27 janvier encore des dizaines de civils ont été massacrés à Silgadji dans la province du Soum. Cependant, l’opposition politique affirme que l’alerte avait été donnée sur le danger imminent que courraient les populations dans ces différentes zones. Face à cette situation, le CFOP déplore l’incapacité du gouvernement en place à assurer avec plus d’efficacité la sécurité des populations. Les conférenciers exhortent donc les autorités à donner des moyens de combats nécessaires aux forces de défense et de sécurité, et d’organiser des renseignements et des relais locaux pour contrer le projet macabre des terroristes.
S’agissant de l’enrôlement des burkinabé de la diaspora, le CFOP a dénoncé la faible participation des concitoyens. A la date de la clôture des opérations le 26 janvier 2020, seulement 22858 personnes ont pu avoir leurs cartes d’électeur. Pour l’opposition, il s’agit d’un échec programmé par le pouvoir en place. « Le MPP a posé plusieurs barrières pour empêcher un vote massif de nos concitoyens de la dispora. Des pièces de votations aux lieux de votes en passant par le camouflage entre l’ONI et la CENI, tout a été savamment orchestré pour en arriver à ce résultat squelettique », a laissé entendre Augustin Loada, président du mouvement patriotique pour le salut.
Au sujet du général Djibril Bassolé, l’opposition politique a félicité le gouvernement lorsqu’elle a appris le lundi 27 janvier que le malade venait d’obtenir son visa pour la France en vue d’une évacuation imminente.
Le dernier point de l’ordre du jour concerne la publication du rapport 2019, de l’ONG Transparency International sur la corruption dans le monde. Dans ce rapport, le Burkina Faso est classé à la 85ème place avec un score de 40 sur 100. A ce sujet, le CFOP s’inquiète et impute la responsabilité au régime du MPP. « Au total, entre 2016 et 2019, le régime du MPP a réussi en 4 ans de mandat présidentiel la triste performance de hisser le pays des hommes intègres de la 72ème place à la 85ème place dans le classement de Transparency International. Ce qui signifie que notre pays avec un score oscillant 42 et 41 sur 100, est perçu comme de plus en plus corrompu », s’insurge Augustin Loada.
MICHE CABORE
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