La rareté de l’or bleue est plus qu’une réalité à l’école primaire publique de Watinoma dans la circonscription d’éducation de Base de Titao II, province du Loroum. Construite il y a de cela une dizaine d’années, l’école de Watinoma est confrontée à un manque d’eau. Malgré la solution palliative (apport de bidons d’eau par les élèves), initiée depuis 2015, le problème d’eau demeure une équation emblématique pour tous les élèves et enseignants officiant dans cet établissement. Pour les élèves, parents d’élèves, et enseignants, la situation est devenue insoutenable. Leur souhait est de parvenir à une solution dans un bref délais.
Pour l’année scolaire 2020-2021 la situation s’est aggravée avec le flux des élèves déplacés internes portant à plus de 1000, l’effectif des élèves fréquentant l’établissement. Ainsi avec l’arrivé des vivres pour la cantine scolaire la seule alternative pour la préparation était de faire apporter l’eau dans des bidons par des élèves afin que les cantinières puissent préparer à temps la ration journalière. Ce qui n’est pas toujours facile car, la situation de beaucoup d’élèves déplacés ne leur permet pas de respecter cette obligation scolaire. Ainsi, les cours sont souvent perturbés puisqu’ après avoir consommé le haricot à midi, les élèves peinent à rester en classe dans la soif. Conséquence, ils sont obligés de se bousculer autour de la petite quantité d’eau disponible. Une situation qui occasionne parfois des blessures chez les apprenants. Même les enseignants sont obligés d’apporter de l’eau de chez eux pour effacer les tableaux.
Grâce à l’appui de l’ONG partenaire EDUCO, l’école a bénéficié de la réalisation d’une pompe manuelle en fin 2020. Une œuvre humanitaire et sanitaire fortement appréciée par tous les acteurs de l’éducation au regard de son impact positif sur la vie de l’école. Cependant, cette joie immense a été éphémère en ce sens où la nappe d’eau est située à plus de 80 m. Cela rend très difficile le système de pompage aux élèves. Aussi, avec le débit très faible de la pompe et l’effectif élevé des élèves qui se gravitent autour de ce point d’eau, nombreux passent le maximum de temps(12H-15H), à la pompe sans avoir une goutte d’eau pour se mettre sous la gorge. Cela amène le plus souvent les grands élèves à prendre le dessus sur les tous petits, créant ainsi des échauffourées entre élèves.
Face à cette situation, BADINI Salif, président de l’association des parents d’élèves, lance un appel à l’endroit de tous les acteurs de l’éducation au niveau central et déconcentré, les associations et ONG, à venir en aide à l’école Watinoma, afin de mettre fin à la souffrance des élèves. A cet effet, il sollicite la réalisation d’un château d’eau au sein de l’école.
La présidente de l’Association des Mères Educatrices (AME), qui a abordé dans le même sens, a souhaité qu’une solution soit trouvée le plutôt possible.
SOGOBA Boureima (Correspondant)
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