Le Ministère de l’urbanisme et de l’habitat, rassure l’ensemble des populations que toutes ses actions se déroulent normalement et en toute transparence. A cet effet, la Direction générale de l’urbanisme, de la viabilisation et de la topographie était face à la presse ce mardi 7 juillet 2020, à Ouagadougou.
Depuis quelques années, l’affaire des lotissements ne cesse de faire couler beaucoup d’encre de la salive. Dans cette affaire, le ministère de l’urbanisme et de l’habitat est toujours sujet à de vives critiques dans sa gestion du foncier. C’est sans doute pour permettre aux populations d’avoir plus de lumière dans ses interventions que le ministère de Maurice Dieudonné Bonanet, s’est confié à la presse ce mardi 7 juillet. Les sujets qui ont alimenté les échanges étaient : les opérations du premier lotissent des localités ; les opérations des relais-cités ; la restructuration des zones d’habitat spontané ; et enfin le dossier de l’apurement sur le foncier urbain.
A tous ces sujets, Marc Ouédraogo, directeur général de l’urbanisme rassure la population que tout se déroule bien, en dépit des difficultés rencontrées. Ainsi, s’agissant du premier lotissement qui a débuté depuis les années 1986, le directeur général souligne qu’en 2016, 88 localités restaient à être loties. A ce jour, le bilan est satisfaisant car 42 localités ont connu la phase d’achèvement et les dossiers techniques ont été remis aux communes concernées pour la gestion. En ce qui concerne les relais-cités, il note que de 1999 à ce jour, c’est un total de 8 relais-cités qui, ont été réalisés. Pour le site de Dapélogo, les travaux sont en cours. A en croire les conférenciers, là où les opérations des relais-cités rencontrent de véritables problèmes avec les propriétaires terriens, c’est au niveau du site de Saponé. Mais le DG, a souligné que des pourparlers sont engagés en vue de trouver des solutions.
Au sujet de la restitution des zones d’habitat, le processus est déjà engagé et toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement. Actuellement, 14 villes sont concernées. Il s’agit entre autres de Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Koudougou, Ouahigouya, Dédougou, Tenkodogo, Banfora, et Manga. En terme précis, la restructuration consiste à aménager une zone déjà habitée par des populations.
Enfin il faut retenir que la question de l’apurement sur le foncier urbain connait toujours des difficultés. Selon les conférenciers, les derniers rapports ont été déposés au niveau des communes depuis le 30 mars 2018, et jusqu’à présent il n’y a plus eu d’évolution majeure.
A travers cette conférence de presse, le ministère a voulu également faire comprendre à la population qu’il n’est pas le seul à intervenir sur la question du foncier. Selon ses dires, il travaille avec plusieurs acteurs. ‘’Malheureusement, lorsqu’il y a problème mon département est le seul à être indexé’’, a déploré Marc Ouédraogo.
MICHEL CABORE