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Le réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC) a clos ce vendredi 27 Avril sa 18e assemblée générale. A cette occasion, les résultats du prix de la lutte anti-corruption, édition 2017 ont été rendus publics. Ce prix récompense des journalistes qui se sont intéressés à des sujets liés à la corruption.
Ce sont au total 85 publications en presse écrite et en radiodiffusion qui ont été enregistrées à l’édition 2017 du prix de la lutte anti-corruption. Pour la deuxième fois consécutive, le journaliste Atiana Serge Oulon du bimensuel Courrier Confidentiel remporte le premier prix dans la catégorie presse écrite. Les articles suivants « Secrétariat permanent des engagements nationaux et les programmes d’urgence, forte odeur de patrimonialisation » et « Secrétariat permanent des engagements nationaux à la présidence du Faso, très forte odeur de corruption et d’enrichissement illicite » lui ont valu ce prix. En radio, c’est Boniface Boureima Zagré de Radio Unitas de Diébougou qui se hisse sur la plus haute marche du podium avec son œuvre titrée « Corruption en milieu scolaire, cas du Sud-Ouest ». Les deux lauréats bénéficient chacun d’un trophée, de la somme d’un million de francs CFA et d’une attestation. Les deuxièmes prix d’une valeur de 700 000 francs chacun, ont été décernés à Emeline Zougmoré de la RTB radio et à Lomoussa Bazoun du Courrier Confidentiel. Yacouba Ladji Bama du journal Le Repoter est classé troisième en presse écrite et reçoit la somme de 500 000 franc CFA. Amelie Gue du même journal reçoit un prix d’encouragement, car ayant été la seule femme à cette compétition et ayant traité un sujet sur la corruption, tout en respectant les règles définies par le jury.
Au cours de cette cérémonie de remise des prix, le secrétaire exécutif du RENLAC, Claude Wetta a insisté sur la nécessité d’une forte mobilisation de la part des citoyens et d’une volonté politique sincère au sommet de l’Etat, afin que la corruption recule dans notre pays. « Nous invitons les citoyens à la base à renforcer davantage leur niveau de veille et à développer des initiatives autonomes pour exercer effectivement un contrôle citoyen de la gestion des affaires publiques » a-t-il lancé comme appel.
Tanga Thierry Zongo (Stagiaire)
