Lutte contre la drépanocytose : La JCI s’engage

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La jeune Chambre international, JCI, Ouaga synergie, a initié une conférence publique le jeudi 28 juin 2018, au sein de l’hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, à Ouagadougou. L’objectif était de donner une communication autour de la drépanocytose, puis de faire un don de kit de santé aux enfants atteints de cette maladie.

 

 

les participants à la conférence

« Vivre avec son drépanocytose », c’est sous ce thème que s’est déroulée la conférence publique initié par la jeune chambre internationale (JCI) Ouaga Synergie. Cette conférence s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de la drépanocytose qui se célèbre, le 19 juin de chaque année. De ce fait, le président Harouna zoundi a par ailleurs indiqué que pour la JCI, tout le mois de Juin est destiné à la lutte contre la drépanocytose « Notre activité d’aujourd’hui est consacré dans un premier temps, à donner l’information à l’ensemble sur la prévention, ensuite à la sensibilisation au dépistage, car le dépisté, quand il connait son statut, cela permet d’éviter les unions à risque, enfin nous avons pensé à une prise en charge des personnes malade, afin qu’elles puissent mieux vivre » a-t’il signifié.

Pr Fla Koita, Spécialiste de la drépanocytose et parrain de la conférence

Et le Pr Fla Koita, par ailleurs, Spécialiste de la drépanocytose et parrain de la conférence de donner quelques précisions sur cette maladie. « La drépanocytose est une maladie du sang, donc génétique. Ceci étant dit, pour être porteur de cette maladie, il faut qu’elle vous soit transmise par vos parents » a-t-il confié. Il poursuit « Pour être drépanocytaire, il faut que les deux parents soient porteurs de la maladie, ils peuvent ne pas l’exprimer, mais transmettre le germe à leur enfant. Voilà pourquoi c’est une maladie génétique pour dire qu’on nait déjà drépanocytaire »

En outre le Pr Fla Koita se prononce sur l’état des lieux de cette maladie au Burkina Faso. A cet effet il laisse entendre que « chaque année au Burkina plus de 300 milles enfants noires naissent avec cette maladie et avant l’âge de 5 ans, 50% de ces enfants trouve la mort, par manque de dépistage. Mais une fois que l’enfant arrive à l’hôpital et s’est fait dépister, il y a une forte chance qu’il soit suivi, et cela réduit davantage de la mortalité, au profit d’une prise en charge dont il bénéficiera pour éviter les crises qui sont très douloureuses ».

Cependant l’espoir est permis selon le Pr Fla Koita qu’un jour la médecine puisse en venir à bout de cette maladie « Naturellement nous pensons trouver une solution réelle quant à cette maladie, car un de nos maitre a, à travers la pharmacopée découvert un médicament qui aide sur de long terme à réduire les manifestations drépanocytaires et la gravité des crises. Egalement dans la médecine il y a deux portes et celle d’accoté est la greffe de moelle, et la dernière solution se réduit à la manipulation des gènes, mais le plus grand message reste la prévention » a-t-il espéré

Flore Kini (Stagiaire)

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