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Face à la presse le jeudi 20 décembre 2018, la Brigade mobile de contrôle (BMC) a dressé le bilan de ses activités après son premier semestre de fonctionnement. Sur 11 000 structures contrôlées, la brigade a scellé 42 unités de production d’huiles alimentaires irrégulièrement installées et 4 unités de production d’alcool, démantelé 6 presses artisanales et opéré des saisies de produits frauduleux et/ou impropres à la consommation.
Après un semestre de fonctionnement, la Brigade mobile de contrôle (BMC) dresse le bilan de ses activités. C’est le président de la brigade Sami Ouattara qui s’est prêté à l’exercice. A l’en croire, Il explique qu’au total plus de 11 000 structures ont été contrôlées et la brigade a scellé 42 unités de production d’huiles alimentaires irrégulièrement installées et 4 unités de production d’alcool ; démantelé 6 presses artisanales ; opéré des saisies suivantes de produits frauduleux et/ou impropres à la consommation. Il s’agit de 1 101 tonnes de graines de coton ; 5 tonnes de soja ; 96,62 tonnes de tourteaux de coton ; 44 000 bidons de 20 litres d’huile raffiné ; 94 460 litres d’huile brute ; 2 500 cartouches de cigarettes ; 8 860 packs de boisson ; 5 150 chambres à air ; 2 130 pneus.
Il faut croire que ces commerçants véreux ne s’en tireront pas à bon compte. Si on veut croire le principal conférencier, pour donner à ces contrôles les suites appropriées, trois types de sanctions sont prévues par les réglementions dont les BMC sont chargées de veiller à la stricte application. Il parle des sanctions administratives, correctionnelles et civiles.
Outre les actions de répressions, les BMC, dans un souci de préserver, le tissu industriel, ont mis en place un mécanisme d’accompagnement des unités de production d’huiles alimentaire irrégulièrement installées dans l’optique de leur permettre de régulariser leurs activités. C’est dans ce sens que les responsables des unités de productions d’huiles alimentaires scellées dans le cadre des différents contrôles, ont pu bénéficier de conseils et d’assistance en matière de procédures administratives pour la mise en conformité de leurs unités a confié Sami Ouattara.
Il faut rappeler que la Brigade mobile de contrôle a essentiellement pour mission de renforcer par des actions de contrôle plus accrues voir permanentes, la lutte contre la fraude économique et commerciale, les pratiques illégales en matière de prix des Produits de grande consommation (PGC), les pratiques illégales en matière de poids et de qualité des PGC et les pratiques illicites en matière de concurrence.
Thierry KABORE (Collaborateur)