Ce 06 août 2020 à Ouagadougou, a eu lieu la première session du cadre technique de concertation de l’initiative présidentielle « assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour ». Cette session a pour objectif de proposer une feuille de route pour l’opérationnalisation de cette initiative.
Au Burkina Faso, la malnutrition constitue un problème de santé publique du fait de son ampleur et de sa sévérité. Afin de lutter efficacement contre ce mal, le Président du Faso a pris l’initiative d’ « assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour ».
Pour Dr Mathias SOME, directeur du bureau de suivi du programme présidentiel par ailleurs chargé de suivi de l’initiative, cette initiative consiste à organiser les acteurs, qui sont entre autres les producteurs, les transformateurs et ceux qui permettent d’assurer l’accessibilité de ces denrées aux enfants, vers la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso. Pour le moment, l’initiative présidentielle concerne les cantines scolaires.
Selon la secrétaire générale du Premier ministre, Yvonne Rouamba/Guigma, présidente du cadre, cette session, a pour but « de s’approprier la stratégie d’opérationnalisation de l’initiative présidentielle ; de proposer au Comité de coordination et d’orientation, une feuille de route pour l’opérationnalisation de l’initiative présidentielle et définir les rôles et les responsabilités des acteurs dans la conduite des actions ainsi identifiées ».
Cependant, la mise en œuvre de cette initiative ne peut pas se faire sans l’accompagnement des partenaires. C’est pourquoi la secrétaire générale a lancé un appel aux partenaires potentiels sensibles au bien-être social des enfants à participer à la construction de cette œuvre d’une importance socio-économique incontestable.
Pour rappel, c’est le 24 février 2020 par un décret présidentiel que le comité d’orientation et de coordination du programme présidentiel dans laquelle se trouve le cadre technique de concertation a été mise en place. La mise en œuvre de cette initiative, va permettre de lutter contre la malnutrition au Burkina Faso, si toutefois elle est bien appliquée.
Aubin OUÉDRAOGO