Lutte contre le terrorisme : les Hommes de médias à Djibo pour soutenir les FDS

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1- Les- journalistes- toujours –prêts- à- soutenir –les- FDS

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Afin d’apporter le soutien des Hommes de médias aux Forces de défense et de sécurité (FDS) engagés dans la lutte contre le terrorisme, le Club des amis journalistes s’est rendu dans la province du Soum notamment à Djibo, ce mardi 15 janvier 2018. Les journalistes ont également rendu visite à leurs confrères de Djibo qui font objet de menace de la part des terroristes.

Depuis près de quatre années déjà, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes. Les premiers à faire face à ces violences sont les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont en première ligne de défense dans cette guerre contre les forces du mal. C’est conscient du sacrifice énorme que font ces hommes et femmes pour assurer la sécurité du peuple burkinabè que les hommes de médias sur initiative du Club des amis journalistes étaient dans la province du Soum en l’occurrence dans la commune de Djibo ce mardi 15 janvier 2018. 2- Le- président -du -club -Dénis –Zoungrana- a- rencontré- des -FDS –toujours- mobilisésLe président, Dénis Zoungrana justifie cette initiative par la volonté des membres du club dont il a la charge, d’apporter leur soutien aux FDS. Il justifie par la même occasion le choix de Djibo que d’aucun qualifie de Golgotha et pour lui-même l’épicentre du terrorisme par la volonté de montrer au monde entier que malgré la situation, la province du Soum en l’occurrence Djibo est vivable.

Il faut rappeler que les membres du club à Djibo ont commencé leur visite de soutien par le haut-commissariat, avant de se rendre à la gendarmerie nationale, par la suite à la « radio lutte contre la désertification et les changements climatiques », à la direction provinciale de la police nationale et pour terminer avec la radio la Voix du Soum.
Partout où ils sont passés, les responsables des institutions visitées ont salué l’initiative. Le Haut-commissaire Siaka Barro qui s’est réjoui de la visite estime qu’elle permet de galvaniser les hommes et leur permet d’aller de l’avant.

A la gendarmerie nationale, le major René Ouoba, commandant de la brigade territoriale pense que quand les journalistes se déplacent pour mieux comprendre la situation, cela permet aux FDS de savoir qu’ils ne sont pas seuls. Conscient du rôle combien important que vont jouer les médias dans cette guerre pour que la victoire soit du côté du peuple burkinabè, il déclare : « on compte beaucoup sur vous ». « Si vous ne relayez pas l’information, nos actions ne seront pas visibles » a-t-il soutenu.

Les témoignages émouvants des journalistes de Djibo

A la « radio lutte contre la désertification et les changements climatiques » tout comme à la radio La voix du Soum, les journalistes ont encouragé leurs confrères qui depuis le début des attaques sont confrontés à d’énormes difficultés dans le traitement des informations, comme le confirme le directeur de la radio la Voix du Soum, Roger Sawadogo par ses mots : « ce n’est pas facile, la psychose est permanente au niveau de la radio ». D’après lui, il y a des menaces permanentes sur les médias situés dans la province.

Thierry KABORE (Collaborateur)

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