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« Situation sécuritaire au Burkina Faso : Quelles peuvent être les contributions des nouveaux médias à l’effort de guerre contre le terrorisme », c’est le thème de la conférence publique dénommée « Café des sciences et techniques de l’information et la communication (STIC) », organisée par le comité des étudiants de L’institut panafricain d’études sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC). Tenue le vendredi 22 février 2018 le communicateur Moussa Sawadogo est catégorique, les réseaux sociaux peuvent contribuer à lutter efficacement contre le terrorisme.
Le terrorisme, c’est le mot qui occupe depuis plus de trois ans déjà les débats au Burkina Faso. Le pays fait face de façon récurrente à des attaques terroristes. Quoi faire pour venir à bout de ce fléau ? Le comité des étudiants de l’institut panafricain d’études sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) a tenté d’apporter une réponse. Il a en effet organisé une conférence publique. A en croire, le communicateur Moussa Sawadogo le thème choisi est un sujet très délicat qui est ouvert. Confiant qu’aujourd’hui, les enlèvements, les assassinats, les attaques sont ce qui caractérise le Burkina Faso, son inquiétude est que rien ne semble empêcher les attaques. L’on assiste à un encerclement du pays a indiqué le communicateur qui soutient que depuis 2015, l’on enregistre entre 300 et 500 personnes tuées par les terroristes. Cette situation à l’en croire augmente le risque d’insécurité. La conséquence selon lui, est que les Burkinabè semblent caractériser par la peur.
Il est évident que le Burkina Faso fait face depuis quelques années déjà aux attaques terroristes. Pour venir à bout de ce fléau, le pays a entrepris un certain nombre de mesures a souligné le communicateur qui parle de réarmement, de remaniement du gouvernement, de changements à la tête de l’armée. A côté de ces mesures pour contrer le phénomène, l’on peut utiliser les réseaux sociaux pour vaincre le mal. C’est ce que pense Moussa Sawadogo qui rappelle que cela est possible si seulement il y a une formation des utilisateurs. Pour lui donc, savoir utiliser les réseaux sociaux va amener à créer un doute dans l’esprit des terroristes. Pour cela, le communicateur pense que dans le cadre de la lutte contre le mal, les autorités doivent travailler avec les blogueurs, les cybers activistes pour leur donner des formations. C’est important a-t-il insisté ; car « ce n’est pas les nouveaux médias qui sont en cause, mais les utilisateurs » a-t-il soutenu.
Thierry KABORE (Collaborateur)