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Lutte contre les flux financiers illicites : le Burkina Faso est confronté à des difficultés

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Le Ministère de l’Economie des Finances et du développement à travers sa cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) a rendu son rapport 2018 de la lutte contre le blanchiment des capitaux au Burkina Faso. Selon ledit rapport, le pays est confronté à un risque élevé résultant d’un niveau de menace élevé et d’un niveau de vulnérabilité moyennement élevé.

Dans le cadre de la lutte contre les flux financiers illicites, la cellule nationale de traitement des informations financières du Ministère de l’Economie des Finances et du Développement a conduit en 2018, l’évaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. A en croire le premier ministre Christophe Dabiré, cette évaluation nationale des risques visait à identifier, à l’échelle nationale les principales menaces, et les vulnérabilités pour déterminer le niveau de risque qui en découle. Selon donc ce rapport 2018, le risque de blanchiment auquel le Burkina Faso est confronté est élevé résultant d’un niveau de menace élevé et d’un niveau de vulnérabilité moyennement élevé.

S’agissant du financement du terrorisme, toujours selon le rapport, pour cette même période, le risque au niveau national est moyennement élevé, du fait d’une menace globale élevée, imputable aux fortes pressions à la frontière Nord du pays. « Ces résultats nous interpellent tous en tant que patriotes et en tant qu’acteurs évoluant dans les domaines de la criminalité financière. Il nous appartient donc en premier chef d’œuvre à éradiquer ces maux pour notre propre survie et surtout pour celle de la génération future » a indiqué le premier ministre. Avant d’ajouter que  » je vous encourage donc à une mise en œuvre rapide des recommandations du rapport de l’évaluation nationale des risques et à l’exécution du plan d’actions de mitigation des risques identifiés ».

Par ailleurs, le Ministre de l’Economie des Finances et du Développement Lassané Kaboré a pour sa part confié que le Burkina Faso conscient des dangers que représente le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme pour sa stabilité socio-économique a réalisé une évaluation nationale des risques au niveau du pays. « La cérémonie de ce jour s’inscrit dans ce cadre et devrait permettre une large connaissance des risques de blanchiment de capitaux auquel notre pays est confronté » a-t-il relevé.

Flore KINI

Mireille Bailly

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