Des acquis ont par conséquent été enregistrés. Il s’agit notamment de la baisse du taux de prévalence de la pratique de l’excision dans la tranche d’âge de 0 à 14 ans. De 13,03% en 2010, le Burkina Faso est passé à 11% selon l’enquête multisectorielle continue 2015. Cependant malgré les efforts enregistrés, la pratique sévit toujours sur le terrain en témoigne les 22 cas de pratiques de l’excisioncourant en 2017 qui ont fait état de 167 victimes dont deux cas de décès. Des données qui sont en déça des réalités car bon nombre de mutilations génitales féminines sont restés non enregistré.
Au regard de cette persistance, Mariam Lamizana, présidente de l’association voix de femme invite tous les acteurs en particulier les forces de défense et de sécurité à la vigilance afin de réprimander, et de dénoncer ces pratiques.
Aucun développement n’étant possible lorsque la gente féminine est violentée exploitée et déshonorée, la présidente de l’association voix de femme espère que durant les deux jours, les participants vont échanger afin de dégager des stratégies idoines pour venir à bout des mutilations génitales qui entrainent des souffrances et des désolations.
Mireille BAILLY( stagiaire)
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