Du 30 mars au 1er avril 2021 à Kombissiri, l’ONG Mani Tese organise un atelier de formation sur les violences basées sur le genre au profit des membres des Organisations de la Société Civile de la province du Bazèga. L’objectif est de renforcer leurs connaissances en vue d’en faire des agents de changement.
Les cas de violences perpétrées sur des femmes, des filles et petites filles et même sur les hommes par des délinquants divers sont lésion au Burkina Faso. La recrudescence de ces cas de violences basées sur le genre, particulièrement les violences domestiques, le viol, l’inceste entre autres, inquiète de plus en plus les populations, les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs qui militent pour la promotion des droits humains. Malgré les efforts des pouvoirs publics pour faire face à cette situation, la violence basée sur le genre persiste et engendre des conséquences au plan individuel et social.
Selon la directrice provinciale de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Bazèga, Olivia Millogo/Yaméogo, la province n’échappe pas à cette triste réalité de violences basées sur le genre. En effet précise-t-elle, de 2018 au 1er trimestre de l’année 2020, ses services ont enregistré 233 cas de violences faites à l’égard des femmes et des jeunes filles. Dans l’optique d’apporter sa contribution pour endiguer le fléau, l’ONG Mani Tese, dans le cadre du projet « Services sanitaires, services communaux d’état civil et OSC pour la promotion sociale et les droits des femmes et des enfants », organise cet atelier de formation à l’endroit des membres des OSC sur les stratégies de luttes contre les violences basées sur le genre.
L’objectif de cette formation, selon la coordinatrice de l’ONG, Habibou Kabré, est de renforcer les connaissances des leaders associatifs sur les techniques d’écoute, de counseling, dans le cadre des violences basées sur le genre et de les outiller sur la procédure de la prise en charge des violences. Venus des communes de Kombissiri, de Gaongo, de Saponé et de Ipelcé, ils étaient plus d’une quarantaine, membres des OSC concernées, à prendre part à cette formation. Durant ces trois jours de travaux, ces participants vont améliorer leurs connaissances théoriques sur les droits des femmes et les violences basées sur le genre, ainsi que leurs causes et conséquences sur la femme, la famille et la communauté. Aussi, ils seront outillés sur les techniques d’écoute, de counseling et de médiation ainsi que le rôle qu’ils doivent jouer en tant qu’agents de changement dans la prise en charge des victimes de violences au sein de leur communauté respective à travers les différents modules qui seront développés.
Pour la coordinatrice de l’ONG Mani Tese, les bénéficiaires de cette formation auront pour mission de relayer les informations reçues et de mener la sensibilisation au sein de leur communauté de base dans leurs localités respectives. La directrice provinciale de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Bazèga à l’ouverture des travaux, se dit satisfaite de l’opportunité offerte par l’ONG Mani Tese à travers cette formation, en vue d’une bonne protection des femmes et des jeunes filles pour une société sans violence.
Jean Yves BIRBA (Correspondant)
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