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Estimée à 3 millions d’habitants, la population de Ouagadougou produit 600 mille tonnes de déchets par an. Une situation qui soulève des inquiétudes, car la problématique d’une meilleure gestion s’impose. Chose qui n’est pas toujours aisée. Or ces ordures constituent la part du temps une source de nombreuses maladies. Pour répondre à cette question préoccupante, le gouvernement et ses partenaires ont entrepris plusieurs actions. C’est dans logique que l’ONG fondation ACRA vient en appui à la mairie de Ouagadougou à travers le lancement du présent projet du tri sélectif des déchets solides ménagers. Ce projet couvre quatre arrondissements de la commune de Ouagadougou. Il s’agit de l’arrondissement 3 ; de l’arrondissement 4 ; de l’arrondissement 5, et de l’arrondissement 11.
Selon les responsables du projet, le phénomène doit être attaqué par ses racines. C’est pourquoi 600 poubelles de trois types différents ont été remises à 300 ménages. Par ailleurs, plusieurs charrettes ont été données à des associations de femmes intervenant dans le domaine du ramassage des ordures. Selon l’esprit du projet, chaque ménage, lieu public ou lieu de service doit désormais disposer de trois poubelles différentes. Une contiendra tout ce qui est restant de la nourriture, l’autre contiendra tout ce qui est bidons, bouteilles et sachets en plastique, et la troisième poubelle devra contenir des féculents, des papiers et autres. Ce qui devra faciliter le transport, la gestion, le tri et le recyclage des déchets.
Armand Roland pierre Béouindé, maire de Ouagadougou s’est félicité pour la réalisation de ce projet qui selon lui, contribuera entre autres : à assainir l’environnement, faciliter la gestion des déchets, générer des emplois pour des femmes et des jeunes, et aussi permettre la revalorisation des ordures qui seront réutilisées à d’autres fins. Le maire poursuit que 70% des déchets peuvent être recyclés. Quant à l’Union Européenne, partenaire importante dans ce projet, elle se dit disponible à soutenir les acteurs pour la cause de l’environnement.
MICHEL CABORE
