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La cellule genre de l’Association des Journalistes du Burkina Faso (AJB) , a organisé un atelier de formation sur le rôle de la femme dans la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso. L’objectif de cet atelier est de contribuer au renforcement des capacités des femmes journalistes en lien avec le professionnalisme et l’éthique.
Le Burkina Faso est frappé de plein fouet par des groupes armés depuis quelques années. C’est dans ce contexte de terrorisme que la cellule genre de l’Association des Journalistes du Burkina Faso (AJB) ,a organisé un atelier de formation pour mieux cerner les causes du terrorisme et des conséquences sur la population et les femmes en particulier. Force est de constater que la situation sécuritaire du pays est chaotique. La Nation a besoin d’une synergie d’action entre ses fils et filles afin d’en arriver à bout de cette gangrène, à en croire Justine Kielem, marraine de l’association.
C’est dans cette logique que s’inscrit cet atelier de deux jours sur « le rôle de la femme dans la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso. Cette formation vise à outiller les participantes à comprendre la nécessité de leur rôle dans la préservation de la paix. Selon Justine Kielem, le thème retenu pour la formation est plus que d’actualité. « Si nous redescendons au niveau de la sous -région, particulièrement au Burkina Faso, nous sommes devenus le ventre mou de cette insécurité depuis 2018. Si nous partons de 2015 ou nous avons connu 3 cas d’extrémismes violents, nous sommes à maintenant 95 cas d’extrémismes violents. Particulièrement le nombre de mort augmente indiquant ainsi la spécialisation et l’utilisation d’engins sophistiqués pour atteindre leur objectif inhumain de terreur et de déstabilisation de notre pays » a laissé entendre la marraine.
Aussi poursuit-t’elle « Quoi de plus normale que les journalistes qui constituent une arme centrale décident de rentrer dans la dance. La première arme de lutte contre l’extrémisme violent est l’information. Les gens avancent n’importe comment au nom de l’extrémisme violent et tout le monde se veut spécialiste, ce qui créé plus de tort que de bien. C’est pourquoi je dis que les journalistes doivent être les premiers à être impliqués. La première plateforme devait être celle de l’information. L’information au service du peuple, contre la désinformation et contre les discours haineux, qui sont à la base des difficultés que nous vivons » a-t ’-elle conclu.
Flore KINI