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Le département communication et journalisme a organisé un panel-débat, le samedi 20 juillet 2019. L’objectif de ce panel est de sensibiliser l’opinion publique sur comment collaborer avec les forces de défense et de sécurité dans la lutte contre l’insécurité.
« Quelles stratégies de mobilisation des populations pour une meilleure collaboration avec les forces de défense et de sécurité dans la lutte contre l’insécurité » tel est le thème autour duquel les échanges ont porté lors de ce panel. En effet il s’est agi pour chaque communicateur d’axer son argumentaire autour de ce thème, selon le Colonel Jean Pierre Bayala ce thème est d’actualité. Pour lui, il a d’abord été question de définir le terrorisme avant d’en arriver aux stratégies qu’il faille trouver pour y faire face. A l’en croire le terrorisme par définition est le fait d’agir sans discrimination.
Au regard de cette définition il a fait une analogie avec la situation que vit le Burkina Faso. Pour ce dernier ces attaques que subit le pays ne sont pas des actes de terrorisme mais d’assassinat, car le terroriste ne choisit pas sa cible mais il est envoyé pour tuer sans exception. Lorsqu’on vise un objectif précis dans l’attaque, ce n’est plus du terrorisme mais des actes d’assassinat et de sabotage a-t-il dit en s’appuyant sur l’exemple des pasteurs et prêtres tués lors certains attaques.
Par ailleurs, il laissé entendre qu’une nécessaire collaboration des populations avec les forces de défense et de sécurité serait une des stratégies pour contrer ce phénomène récurrent. Pour ce faire, il préconise que la barrière de glace qui existe entre forces de défense et populations soit brisée. « Pour une meilleure collaboration il faut un rapprochement entre forces de défense et populations en sorte que celles –ci soient plus à l’aide pour aider dans la lutte en fournissant des informations qui puissent aider à arrêter le malfaiteur » a-t-il confié.
Aux forces de défense il a été demandé de créer plus d’ouverture pour que la population puisse être en confiance pour enfin prendre part à cette lutte de grande envergure qu’est le terrorisme. En plus de cela, il a aussi été recommandé qu’elles soient dotés de matériels de lutte pouvant réellement faire face au phénomène mais aussi un renforcement de capacité en matière de lutte contre le terrorisme ne serait pas de trop, a-conclu, le Colonel Jean Pierre Bayala.
Flore KINI
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