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Les attaques terroristes, les violences entre communautés, sont entre autres les points inscrits à l’ordre du jour du point de presse animé par l’organisation de la société civile « Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA) ». C’était le jeudi 17 janvier 2019 à l’Institut Georges Kaboré
Le Burkina Faso est devenu depuis près de quatre ans déjà la cible des attaques terroristes. Les forces du mal tuent les enfants du Burkina pour des raisons non fondées. Tôt ou tard, elles payeront pour leurs crimes. Ce n’est pas le coordonnateur général de Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA), Adam’s Richard Silga qui dira le contraire surtout quand lui-même déclare : « ceux qui attaquent le peuple burkinabè payeront sans ambages le prix de leur forfaiture ». Il profite par ces mots, condamner les attaques terroristes qui sont perpétrées sur le sol burkinabè. Faisant sien de l’adage qui dit « l’union fait la force », il a invité le peuple burkinabè à rester uni, à faire front commun contre ces esprits malins. Il a lancé le même appel pour ce qui est des violences entre communautés en référence aux évènements de Yirgu.
Son secrétaire général, Basile Ollo Da revenant sur ces malheureux évènements, a invité toute communauté victime d’attaques des forces du mal à ne pas faire d’amalgame entre les terroristes en tenue sahélienne et notre chère communauté peulh selon ses dires. Il a également invité les journalistes à s’armer davantage de courage afin d’investiguer sur les faits pour rétablir la vérité sur les évènements. Il estime cela important car à l’en croire, il y a eu beaucoup d’amalgames dans le traitement de l’information. Il a sollicité le concours des chefs traditionnels et des dignitaires religieux à rentrer dans les concertations pour apaiser les cœurs. En attendant de situer les responsabilités, Adam’s Richard Silga quand à lui point du doigt la politique comme étant à l’origine des violences et déclare : « C’est la politique qui a colporté sa violence dans nos villes et villages ».
Sans oublier les évènements de Nafona, le secrétaire général, Basile Ollo Da a lui fermement condamné le lynchage des deux officiers de police. Tout en invitant le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à être ferme face à ce qui s’est passé, à œuvrer à ce que les auteurs soient sanctionnés, il a demandé à ce que force reste à la loi pour que vive le droit.
Thierry KABORE (Collaborateur)
