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Makhtar Diop gravit un nouvel échelon dans les rangs de la Banque mondiale. Le Sénégalais a été fraîchement nommé vice-président pour les infrastructures au sein de l’institution de Bretton Woods.
En tant que nouveau gestionnaire des projets infrastructures à la Banque mondiale – poste à peine créé -, Makhtar Diop aura à charge le développement du transport et du digital, l‘énergie et extractifs, le financement des infrastructures et partenariats public-privé.
Le défi semble énorme, mais au regard de l’expérience accumulée par ce natif de Dakar, il ne semble pas impossible. Et ce d’autant que la Banque mondiale est une maison qu’il connaît bien. Depuis 2001, il y a posé ses premiers pas et y a occupé pas moins de six postes de responsabilité dont celui de directeur des opérations pour Kenya, la Somalie et l‘Érythrée ou encore responsable Infrastructures pour l’Amérique latine et les Caraïbes.
En 2012, il devient le premier Africain francophone à être nommé vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, continent sur lequel il avait à charge quelque 600 projets dans lesquels était engagée la Banque mondiale.
Un bagage que ce diplômé de l’Université de Warwick et de l‘École Supérieure des Sciences Commerciales Appliquées de Paris a également pu assumer grâce à des expériences nourries dans son pays où il d’abord été analyste financier et fondé de pouvoir dans le secteur bancaire, puis ministre de l‘Économie et des Finances (2000 – 2001). Mais également grâce à son passage dans une autre institution de Bretton Woods, le Fonds monétaire international.
Dès le 1er juillet 2018, date à laquelle prendra effet sa nomination, c’est face à un nouveau défi qu’il sera confronté. Un défi tout aussi important pour les économies en développement comme l’Afrique, engagées dans le renouvellement de leurs infrastructures.