Manga: la DGCOOP sensibilise sur les engagements liés à la coopération au développement

La Direction générale de la coopération (DGCOOP), a organisé du 22 au 23 octobre 2019, à Manga dans le Centre-sud, un atelier régional d’information et de sensibilisation avec comme centre d’intérêt les engagements internationaux en matière de l’efficacité de la coopération au développement.

Le forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide tenu du 29 novembre au 1er décembre 2011 à Busan, en République de Corée a vu aussi bien les pays bénéficiaires que les fournisseurs de coopération réitérer leur engagement pour une coopération efficace au service du développement. Le Burkina Faso, partie prenante de l’accord du partenariat de Busan, s’est engagé à le mettre en œuvre. L’atelier de Manga participe de la vulgarisation des informations issues de ce forum de haut niveau ainsi que les actions entreprises par le Burkina Faso en matière de l’efficacité de l’aide.

Pour la gouverneure du Centre-sud, Josiane Kabré, cette démarche auprès des acteurs locaux impliqués dans la gestion des ressources publiques est « importante » voire nécessaire. Et pour cause, elle a affirmé qu’une large vulgarisation de ces engagements et actions devra « faciliter leur mise en œuvre et promouvoir ainsi une plus grande mobilisation des ressources extérieures ».
Durant les travaux, plusieurs thématiques ont fait l’objet d’échanges. Il s’agit entre autres, du suivi des accords internationaux en matière de l’efficacité de la coopération au Burkina Faso, des notions sur la coopération pour le développement, du processus de mobilisation des ressources extérieures, du système de coordination de l’aide publique au développement au Burkina Faso et du Partenariat Privé-public (PPP) au Burkina Faso.

Les participants, au terme de la rencontre, ont loué la pertinence des sujets évoqués et la qualité des exposés et des explications. Pour le maire de la commune de Guiba, Barré Compaoré, l’atelier a tenu ses promesses dans la mesure où il a permis à tous de se familiariser davantage avec le concept de l’aide au développement, de réaliser l’importance de l’implication du privé dans les actions de développement et de comprendre les choix du Burkina Faso en matière de l’efficacité de la coopération au développement.

Largo Mamdi (Correspondant)