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Le barrage Oumarou Kanazoe d’une capacité d’environ un milliard de mètre cube, est une retenue d’eau de la région du Nord. Cette infrastructure hydraulique concoure à nourrir de milliers de personnes par des activités de maraîchage et de pêche. A Gomponsom dans la province du Passoré, les paysans réussissent à user des eaux de ce barrage pour produire des bananes durant toute l’année.
A l’approche de l’étendue du barrage, les pieds de bananes sont à perte de vue. Si bien qu’on se croirait dans un pays côtier. Mais nous somme bel et bien au Burkina Faso dans une partie quasi désertique du pays. On se demande comment est-il possible de produire de la banane durant toute l’année ,dans cette partie du Pays ? La réponse tire sa source de depuis 1995, ou Oumarou Kanazoe, un richissime fils de la région a construit ce barrage d’une capacité d’environ d’un milliard de mètre cube qui s’étend sur les trois provinces de la région du Nord, Passoré, Zondoma, et le Yatenga. De ce fait, avec les eaux de ce barrage qui ne se tarissent pas, les paysans avec des motos pompes arrivent à irriguer leurs bananeraies tout au long de l’année.
Nombreux sont les exploitants qui y font de bonnes affaires. Inoussa Sawadogo, producteur de banane, qui est en phase de récolte confie ceci. « Cette activité me permet de nourrir ma famille. A chaque récolte, je peux avoir un bénéfice net de 500.000fcfa » .Grace à la production de banane, beaucoup de jeunes du village ne partent plus vers les pays voisins. « Pourquoi partir en cote d’ivoire si moi j’ai ma Côte d’ivoire ici. Ma parcelle n’est qu’une petite portion mais je gagne ma vie avec » renchérit-il.
Cependant, le travail acharné de ses producteurs connait un certain nombre de difficultés depuis quelques années dû à l’état très endommagé de la route menant aux bananeraies. Cette voie impraticable constitue un frein à l’activité économique de ses braves paysans. Pour y remédier, le 27 juin 2018, le ministre des infrastructures Eric Bougouma de passage dans la localité a promis que des mesures immédiates seront prises pour la réhabilitation de cette tronçon de route Yako-Gomponsom. Mais un an après les habitants sont toujours à l’attente.
Inoussa Compaoré (Correspondant)
