[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
A l’image des autres travailleurs du Burkina Faso, ceux de la province du Poni, ont répondu à l’appel de la coordination nationale des syndicats de la fonction publique. Ils sont des milliers de travailleurs sortis le samedi 7 mars 2020 pour dire non à l’extension de l’IUTS aux primes et indemnités aux fonctionnaires du public. Ils ont marché à travers les artères de la ville de Gaoua avant de rallié la place des manguiers des funérailles du secteur n°4 de Gaoua pour un meeting.
De la place des manguiers des funérailles, ils ont marché à travers les artères de la ville de Gaoua pour dire non à l’application de l’IUTS aux primes et indemnités des travailleurs du public comme du privé. A cette marche, les travailleurs ont exprimé leur mécontentement à travers des slogans de dénonciation de toutes les mauvaises pratiques servies par le régime telle que la gabegie, la corruption etc.
Pour le coordonnateur provincial des syndicats du Poni Sansan Bienvenu DAH, cette marche répond à l’appel de la coordination nationale « Nous sommes sortis ce matin pour répondre à l’appel de la marche de protestation contre l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs du public et du privé ». Sur la mobilisation M. Dah s’est dit satisfait, « très bonne mobilisation, mais nous pensons que les jours à venir, avec les autres points qui sont au programme, la mobilisation va aller très grandissante. A partir du 16 mars, Il est prévu une grève générale dans tous les services et toutes les structures privées à travers le pays. Pendant cette semaine de protestation, il y aura une grande marche prévue pour le 17 mars » a-t-il indiqué.
Ici à Gaoua, les travailleurs se disent déterminés jusqu’à ce que le gouvernement supprime cette mesure qu’ils jugent illégitime. « Cette application de l’IUTS sur les primes et indemnités est illégitime parce qu’elle n’est pas partagée par une plus grande partie du peuple du Burkina. A partir de la marche de ce matin, on peut aisément sans risque de se tromper dire que les gens ne sont pas contents » a laissé entendre Madi PORGO militant de la F-SYNTER. Cette détermination est partagée par Sougrimalgda Jeanette BADOLO/KABORE Enseignante au lycée Municipal de Gaoua « Je suis sortie avec les autres camarades pour dire non, nous n’en voulons pas, il faut revenir sur cette décision. Je suis très déterminée et je suis sûre que la lutte va aboutir. C’est un rapport de force et d’ici là ce sont eux (les membres du gouvernement) qui vont plier, ce n’est pas nous ».
Les marcheurs se sont retrouvés par la suite à la place des manguiers des funérailles, pour le meeting pour enfin échanger sur les formes de luttes qui ont déjà été engagées dans la région avant la grève générale prévue le 16 mars 2020. « Nous avons échangé avec les autres structures qui ont organisé les luttes à leur niveau pour que l’ensemble des camarades et des populations soient informés des mesures qui ont été prises par les autres syndicats dans les autres secteurs d’activités. Déjà les mardis et les jeudis, les acteurs de l’éducation observent un sit-in dans leur lieu de travail de 7 heures à 12 heures. Les syndicats de chaque secteur d’activités ont mis en place des stratégies pour répondre au mot d’ordre d’opérer des ‘’frappes chirurgicales’’ lancé par le Secrétaire Générale de la CGTB, Basolma BAZIE »a expliqué Sansan Bienvenu Dah.
Victorien Dibloni (Correspondant)
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…