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Sortie massivement dans la matinée du lundi 16 septembre, la population de la Kossi a répondu présent à l’appel de l’unité d’action populaire. Ce fut l’occasion pour les militants des différentes organisations syndicales et de la société civile d’aiguiser leur conscience syndicale.
Pancartes et mégaphones en main, la foule a battu le pavé pour dénoncer le non-respect des protocoles d’accords, le pillage des ressources nationales, et exiger entre autres du gouvernement une garantie effective du droit du peuple à la sécurité et aux libertés démocratiques. L’équipement des FDS, de meilleures conditions de vie et de travail des travailleurs, la justice sur les crimes de sang, la prise en charge adéquate des déplacés internes, la réouverture des écoles et centres de santé fermés suite aux attaques terroristes ont également été dénoncées.
Partie de la place de la mairie de Nouna en passant par le rond-point Daniel Ouézzin Coulibaly, la caisse populaire en passant devant le CMA de Nouna, les manifestants ont rallié la place du haut-commissariat, point de chute de la marche. Sur place, plusieurs communications ont été livrées par contestataires. Chaque responsable de structures syndicales présentes dans la province a porté à la connaissance de l’assistance les raisons qui fondent sa lutte. Tous ont insisté sur l’union, la bonne collaboration entre militants syndicalistes sans exception afin de contraindre le gouvernement à répondre aux préoccupations qui sont les leurs.
Les responsables syndicaux n’ont pas manqué de saluer vivement la forte mobilisation des militants. Ce fut l’occasion de mettre en place un noyau provincial de l’UAS dirigé par Issouf Gomgnimbou. Ce sont des militants déterminés à aller jusqu’au bout pour remporter la victoire, et ce même s’il faut ressortir dans la rue.
Issa Lazare Kolga, correspondant