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Mauvais état des routes au Burkina Faso : De nids de poule aux puits perdus

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Au Burkina Faso, l’une des difficultés que rencontrent les populations, est la non viabilité des infrastructures routières. En effet, la plupart des villes dispose des routes en état de délabrement. Or, le développement d’un pays passe aussi par le développement de la route.

De toute évidence, l’on ne saurait nier l’apport considérable des réseaux routiers dans la convergence vers le développement d’un pays. En effet, lorsque les routes sont en bon état, elles facilitent la circulation des personnes et des biens, favorisant ainsi l’essor du trafic. En ce sens où les importations et exportations se font en toute tranquillité.

Malheureusement, le constat donne une autre réalité dans plusieurs localités du Burkina Faso. Car les routes souffrent de manque de bitumage et d’entretien .Il est de plus en plus rare de parcourir une route à une certaine distance sans se jeter dans de nids de poule, qui tendent à devenir de véritables puits perdus au bon milieu du goudron.

A certains endroits, le goudron a disparu sur une importante distance. Or, ce phénomène n’est pas sans conséquences, car souvent cause de certains accidents de la route. Parfois, l’on a besoin de se poser la question à qui la faute ? Faut-il en vouloir aux entrepreneurs ou aux autorités en charge de ces infrastructures ? Voici autant de questions dont les réponses sembleraient être trouvées dans la distribution des marchés de gré à gré et le manque d’une véritable volonté politique. Une situation dont les usagers de la route (citoyens lambda) payent quotidiennement le lourd tribut.

Parfois, les usagers sont obligés de circuler dans un sens unique, du fait de l’état impraticable de la voie. Là, il n’y a plus de priorité à gauche ou à droite, car chaque usager voulant rouler sur l’infirme bonne partie de la route qui reste. Alors, bonjour aux embouteillages, poussière et tout ce qui s’ensuit. Pendant ce temps, ceux qui se disent élus du peuple, censés œuvrer pour le bonheur des communautés sont sans gêne car eux se déplaçant dans des véhicules adaptés à tout terrain. Même dans la capitale burkinabè, ce phénomène se fait ressentir. Le moment le plus désagréable c’est la saison hivernale où certaines voies se métamorphosent en rivières artificielles du fait de manque de bons caniveaux.

Vivement que les autorités en charge de ce secteur se réveillent pour se mettre à l’œuvre afin d’abréger la souffrance des usagers.

Michel Caboré (Stagiaire)

Flore KINI

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