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La Coordination des Communicateurs de Koudougou dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités de l’année 2020, a animé un panel sur le thème « Médias locaux face aux défis sécuritaires ». C’était le jeudi 13 Février 2020 au Centre Abbé Pierre en présence d’une quarantaine de participants. L’autre temps fort de la cérémonie a été la traditionnelle présentation de vœux des membres de la CCK.
Dans un contexte marqué par la montée du phénomène terroriste au Burkina Faso, il convient aux hommes de médias d’adopter de nouvelles stratégies dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information. Soucieuse de cela, la Coordination des Communicateurs de Koudougou (CCK), a voulu renforcer les capacités de ses membres à travers l’organisation d’un panel sur le thème : « Médias locaux face aux défis sécuritaires ». Il a été vraiment utile pour nous, reconnait le président de la CCK, Simon Gansaoré, de nous réunir autour de cette activité phare qui nous tient à cœur, pour veiller au renforcement des capacités de nos membres.
Avant de développer le thème, Cyrille Zoma de L’Observateur Paalga, a d’abord fait l’historique de la structure. Il avait à ses côtés pour développer le thème du panel divisé en trois sous thèmes François Kaboré des Editions Sidwaya et Pascal Bako du Conseil Supérieur de la communication tous membres de la CCK. D’entrée de jeux, Cyrille Zoma a fait savoir qu’il y a certes une obligation d’informer mais il y a aussi celle d’avoir le réflexe citoyen pour apporter notre contribution dans cette lutte contre le terrorisme. A l’en croire, le journaliste doit faire preuve d’une grande responsabilité dans le traitement de l’information en cette période marquée par la montée du terrorisme : « Nous avons dit de sérier et de différer certaines informations que nous donnons, par ce qu’elles doivent servir nos populations et non servir les terroristes. »
Cela a aussi été le lieu pour Simon Gansaoré, d’appeler les journalistes à plus de professionnalisme dans le traitement de l’information : « On a évoqué la question de l’enjeu sécuritaire, qui aujourd’hui, nous interpelle et nous commande d’autres façons de faire. Et vous voyez que dans les échanges, des astuces et des conseils sont ressortis ; nous plongeant ainsi dans les fondements du journalisme ». La satisfaction était grande chez la quarantaine de participants venue d’une dizaine de médias. Toute chose qui fait dire au président de la CCK, qu’il était impératif de l’organiser car la formation reste une préoccupation pour son association et de façon générale pour les hommes de médias.
L’autre temps fort de la cérémonie a été la traditionnelle présentation de vœux des membres de la CCK ; une façon, nous dira le président, de renforcer la cohésion ainsi que les relations sociales. C’est au lendemain de la crise de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, que la Coordination des Communicateurs de Koudougou (CCK) a vu le jour. Elle est née de la volonté de ses membres non seulement de s’offrir un espace de formation et de renforcement de capacités, mais aussi de créer un élan de solidarité entre ses membres.
Aziz KABORE (Correspondant)