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La plateforme de média digitale FasoPiC a célébré le 05 avril 2019 à Ouagadougou sa première année d’existence officielle. L’occasion fut mise à profit par la direction pour initier une formation sur « mobil journalism » (MOJO) au profit des journalistes de la rédaction ainsi que des correspondants venus des 45 provinces du pays.
Avril 2018-avril 2019, voilà un an que le site en ligne FasoPiC trace son sillon dans le paysage médiatique burkinabé. Dans un univers médiatique complexe, le site a choisi de faire « la promotion de toutes les initiatives allant dans le sens d’apporter un plus aussi minime soit-il à la marche du Burkina Faso vers des lendemains meilleurs » a expliqué le secrétaire général, Lassané Ouédraogo. Son slogan ‘’ Pour un Burkina apaisé et prospère’’ illustre à souhait cet état de fait. Dans cette logique, la plateforme médiatique très ancrée sur l’innovation n’entend pas être à la marge des évolutions du métier de journaliste. D’où la formation sur le « MOJO » à laquelle ont pris part plus d’une quarantaine de journalistes venus de différentes régions.
Dans un monde où les nouvelles technologies ont le vent en poupe, le « MOJO » se révèle être une nécessité. « L’avenir c’est le smartphone et internet et il est important que le journaliste s’y adapte comme outil de production de l’information » illustre le formateur Abdou Zouré. Du reste, tous les types de journaux s’y conforment.
« un nouvel élément dans nos habitudes »
Les bénéficiaires qui de l’avis du formateur ont fait preuve d’une « grande assiduité », ont acquis le principe de l’importance du MOJO. Même si certains participants trouvent que le dispositif(smartphone, internet) que le mojo implique n’est pas accessible à certaines couches de la population. Quant à Aziz Kaboré, le correspondant de FasoPiC à Koudougou, il a estimé que le MOJO est un élément qui s’ajoute à ses habitudes mais qui est plus didactique. « Le journalisme d’équipe est dépassé. Avec le MOJO, on peut à la fois faire des photos, des vidéos et des textes en même temps » s’est-il réjoui. « Au-delà de l’acquisition technique, la rencontre a permis aux différents journalistes de se faire connaissance et de partager leurs expériences » a-t-il conclu.
Soumana LOURA