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Michael Cohen a commencé sa carrière d’avocat sur les chapeaux de roues. Né à Long Island (New York) le 25 août 1966, il fêtera ses 52 ans ce vendredi et fait partie de ces avocats surnommés les « chasseurs d’ambulance ». Un titre qui n’a rien de glorieux car ils n’hésitent pas à offrir leurs services aux victimes, quel que soit leur profil. Il n’a par exemple pas hésité à défendre une femme qui tentait d’arnaquer une assurance suite à un accident factice. Un avocat digne des pires scénarios, comme aime le répéter la presse américaine.
Sautant sur toutes les opportunités qui s’offraient à lui, Michael Cohen a par exemple misé sur les licences de taxi new-yorkais, à une époque où elles se vendaient à prix d’or. En 2003, alors qu’il se présente pour un poste au conseil municipal de la ville de New York, il précise dans sa biographie être le propriétaire d’une flotte de plus de 200 taxis.
L’appât du gain comme leitmotiv
Attiré par le luxe, il a rejoint Donald Trump en 2006 et mise sur la « Trump organisation » – incitant également sa famille à y investir. Pour l’avocat, l’actuel locataire de la Maison Blanche représente en quelque sorte l’exemple à suivre. Il y a quelques mois encore, il n’hésitait pas à dire qu’il serait prêt « à prendre une balle » pour le protéger. Il était d’ailleurs parfois surnommé le « pitbull » du président américain.
L’avocat à la réputation sulfureuse était jusqu’à peu le dernier rempart de Donald Trump. En 2015, avant le début de la campagne officielle pour la présidentielle américaine, l’avocat n’avait pas hésité à menacer un journaliste du Daily Beast qui souhaitait l’interviewer à propos d’accusations formulées par Ivana Trump, la première femme du président. Mais celui que beaucoup considéraient comme le sixième enfant du président américain a finalement retourné sa veste.
Un dernier rempart qui s’effondre
Trop de pression, trop de preuves à son encontre, Michael Cohen a finalement reconnu ce lundi 20 août ses erreurs devant un juge fédéral de Manhattan. Des aveux qui pourraient à terme entraîner des poursuites contre celui qu’il idolâtrait. Désormais, il attend d’être convoqué par Robert Mueller, le procureur spécial chargé de superviser l’enquête sur les possibles liens entre le gouvernement de la Russie et des individus liés à la campagne présidentielle de Donald Trump. Selon l’avocat de Michael Cohen, cité dans la presse américaine, il aurait encore quelques révélations à faire. Des déclarations qui pourraient, comme certains l’espèrent, marquer le début de la fin du mandat du 45e président des États-Unis.
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