Mini échangeur route de Yalgado : le ministère des infrastructures juge la qualité de l’ouvrage

Ce vendredi 05 février 2021, une équipe du ministère des infrastructures a effectué une visite terrain sur le mini échangeur de la route de Yalgado. Composée du Directeur général des infrastructures routières, Jean Wenceslas Kyelem et le Directeur général du Laboratoire national des bâtiments et des travaux publics, Daouda Zongo, l’équipe a effectué cette visite pour vérifier la qualité de l’ouvrage. Les observations ont été faites sur le tassement et la flexibilité du pont pour vérifier la capacité de l’ouvrage.

C’est recommandé qu’après la construction d’un ouvrage tel que le mini échangeur, qu’un teste soit fait pour vérifier la qualité et la résistance de l’édifice. C’est donc dans cette logique que le directeur général du laboratoire national des bâtiments et des travaux publics (LNBTP), Daouda Zongo et le directeur général des infrastructures routières Jean Wenceslas Kyelem ont visité le mini échangeur de la route de Yalgado.

Pour cette vérification, 4 camions d’une charge totale de 104 tonnes, ont été stationnés sur le pont pour un essai de chargement pour s’assurer de la résistance de l’infrastructure. À en croire Daouda Zongo, l’infrastructure se porte bien. « Il y aura un important trafic sur cette voie, c’est donc normal qu’on fasse cet essai de chargement. Et on peut dire même si on n’a pas encore les résultats, qu’il n’y a pas un problème majeur vu que le pont résiste au changement de 104 tonnes », a-t-il expliqué.

Le travail est effectué par le bureau d’études et de contrôle BECOTEX, partenaire du LNBTP. Selon Georges Rodrigues KOULOU qui est le coordonnateur technique de ce bureau d’étude, les essais seront faits sur les cinq appuis du pont pour mesurer le tassement et la flexibilité. Mais, les quelques imperfections mineures relevées, indique l’ingénieur de génie civil par ailleurs directeur général du bureau d’études, Maurice YAGUIBOU,  n’affectent pas trop la qualité de l’ouvrage, mais la confirmation sera faite à la fin des études.

Cependant, la population peut être confiante car, selon Daouda Zongo l’ouvrage est résistant et est de qualité.

Aubin OUÉDRAOGO