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La cérémonie de passation de charge entre Jean-Paul Koudougou, secrétaire général sortant du ministère de la culture des arts et tourisme et Dr Lassina Simporé le SG entrant, a eu lieu à ouagadougou, le mardi 08 janvier 2019. Cette cérémonie a été présidée par Abdoul Karim Sango, ministre de la culture.
Lassina Simporé, est désormais le nouveau secrétaire général du ministère de la culture des arts et du tourisme. Nommé en conseil des ministres en sa séance de mercredi 26 décembre 2018, le nouveau N°2 du MCAT, a été officiellement installé dans ses fonctions, le mardi 08 janvier 2019. Antérieurement enseignant à temps plein à l’université de Ouagadougou, il a désormais la lourde tâche de conduire à bon bord, le secrétariat général du ministère de la culture avec les chantiers titanesques dont il dit être conscient.
A l’entame de son allocution, il a adressé ses sincères remerciements à tous ceux qui sont à l’origine de sa nomination, en particulier le ministre Abdoul Karim Sango. En effet, dit-il « si la chèvre mange du karité, elle le doit se montrer reconnaissante au vent ». Le Dr n’a pas manqué de féliciter son prédécesseur pour le travail abattu avec abnégation.
Le nouveau SG a invité l’ensemble des agents et en particulier les vieux de son ministère à le soutenir par divers apports, pour la bonne marche sa mission. « L’âge courbe le corps mais pas l’intelligence. C’est ce qui fait que le vieux voit assis, le jeune ne le voit pas, même debout. Les vieux que je connais au MCAT sont debout» a-t-il déclaré. Pour lui, c’est donc une chance de pouvoir s’adosser à la montagne de leur belle expérience et leur expertise.
Cependant, il a appelé à bannir certains comportement qui n’honore pas le ministère. « Pouvons-nous avancer si nous agents du MCAT , ne participons pas aux activités du ministère et de nos cérémonies ? plusieurs fois, on a vu le SG ou le ministre à Ouagadougou tout seul lors de certaines cérémonies » a-t-il déploré.
Lassina Simporé a également pointé du doigt, le manque de la volonté politique de la part du gouvernement, pour le ministère de la culture. « Chaque année depuis plusieurs décennies, le MCAT tourne avec 0,35% du budget national. C’est dire que sur 100 000fcfa, ce sont 3,5fcfa qui sont alloués à la culture, au cinéma, au tourisme. Si la culture, c’est ce qu’on entend dans les discours, l’Etat doit s’assumer » a-t-il laissé entendre. Il invite donc les autorités à l’élaboration d’une bonne politique pour une meilleure promotion de la culture burkinabè.
Michel Caboré (Stagiaire)
