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Ministère de l’Agriculture : Les acteurs de la filière manioc en conclave

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Le Ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques, a organisé le jeudi 17 janvier 2019, à Ouagadougou, un atelier national. Objectif : Valider le Plan d’Action de la Filière Manioc au Burkina Faso afin de lever les difficultés. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Brama Barro, le représentant du secrétaire général du ministère de l’Agriculture.

Le secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique du Burkina Faso, occupe 86% de la population active. Il contribue à environ 30% au produit intérieur brut (PIB) et génère 45% des revenus monétaires des ménages agricoles. Conscient du poids de ce secteur dans l’économie nationale, le gouvernement lui a accordé une place importante dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). Cette volonté manifeste s’est traduite par l’élaboration de la stratégie de développement des filières agricoles (SDFA). C’est dans cette logique que le plan d’actions de la filière manioc, dont l’objectif est de lever les difficultés qui empêchent l’épanouissement de ce secteur a été élaboré.

Selon Brama Barro, représentant du secrétaire général du ministère de l’agriculture, le manioc est le troisième tubercule produit au Burkina Faso, après l’igname et la patate. C’est pourquoi le Ministère en charge de l’agriculture, veut fonder de réels espoirs pour réaliser le défi de la sécurité alimentaire, de l’amélioration des revenus des acteurs directs et de la résilience aux aléas climatiques. La validation du présent plan d’actions va donc impacter positivement l’économie nationale par la réduction des importations des produits à base de manioc.

Pour madame Zoumbara/Nana Sabine, présidente de l’Union Nationale des Transformatrices de Manioc du Burkina Faso, de nombreux efforts ont été faits pour la filière manioc. Mais il y a encore des difficultés qui sont entre autres : la faible disponibilité de la matière première pour les transformatrices, la faible disponibilité des boutures, le coût élevé des équipements de transformation et les difficultés liées à l’écoulement des productions. C’est pourquoi elle salue cette initiative du gouvernement qui va contribuer au rayonnement de la filière manioc au Burkina Faso.

Michel Caboré (Stagiaire)

Annick KABORE

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