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Doté de sept (7) lignes ordinaires et de trois (3) lignes intercommunales, le réseau de bus de Koudougou permettra d’améliorer les conditions de la mobilité dans la ville. Le 20 septembre 2018 a marqué la date de la mise en circulation des bus de la SOTRACO dans la commune de Koudougou. C’était en présence des premières autorités de la commune.
La croissance urbaine dans les grandes villes du Burkina-Faso engendre de nombreux besoins de services urbains dont celui de la mobilité de la population et de la gestion du trafic. Du même coup, les universités et les grandes écoles du Burkina sont confrontées au problème de transport. C’est donc pour répondre à cette problématique que le gouvernement burkinabè, à travers le ministère en charge de l’enseignement supérieur, a mis en place le projet d’acquisition de bus au profit des universités et grandes écoles de formation (PAB-UGEF).
En ce qui concerne le réseau de bus de Koudougou, il est doté de sept (7) lignes ordinaires et de trois (3) lignes intercommunales. Le réseau de bus ordinaire d’une longueur totale de cinquante (50) kilomètres dispose d’un (1) terminus central sis à la place Tal M’Bi au quartier Issouka et de sept (7) terminus périphériques avec cent vingt-six (126) points d’arrêts. « Koudougou a au total sept (7) lignes ordinaires ce qui signifie que le nombre de lignes peut augmenter en fonction des projets qui viennent dans la ville et en fonction du programme de bitumage également. Aussi, Koudougou aura trois lignes intercommunales et la première que nous allons opérationnaliser est celle qui va rallier Réo, ensuite celle qui va rallier Ramongo et enfin celle qui mène à Sabou » a précisé le directeur général de la SOTRACO . L’installation de la SOTRACO à Koudougou, à entendre le premier responsable de la ville, Maurice Mocktar Zongo, signifie que la ville connait un certain développement et que ce transport en commun pourrait faciliter la mobilité. Le maire de la commune de Koudougou a continué en affirmant que s’il y a une bonne adhésion des populations, la mobilité de la population sera facilitée et le nombre d’accidents se réduirait par ce que cela suppose que certains abandonneront leurs moyens de transport traditionnel pour emprunter le bus. « Nous nous réjouissons que ce lancement intervienne à quelques jours de la rentrée scolaire car c’est une chance pour l’ensemble de nos parents, des élèves et des étudiants qui pourront se déplacer avec ce moyen de transport en commun » s’est réjoui Maurice Mocktar Zongo.
Plusieurs défis restent à relever selon le directeur général de la SOTRACO : « Notre défi majeur est de travailler à la pérennité du bus à Koudougou ; il ne faut pas qu’on vienne pour que d’ici six (6) mois ou un (1) an nous disparaissons. Egalement c’est de faire en sorte que le bus soit fréquenté et soit fréquentable par ce que ça ne sert à rien si nous avons des bus qui circulent et que la population ne les emprunte pas ».
Créée le 24 juillet 2003, la Société de Transport en Commun (SOTRACO) a, entre autres missions, l’amélioration des conditions de la mobilité urbaine et le renforcement de la sécurité routière par la réduction sensible du nombre d’accidents.
Aziz Kaboré (Correspondant)