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Le Burkina Faso fait face ces dernières années à une forte croissance urbaine entrainant de ce fait de nombreux besoins dont celui de la mobilité de la population. En même temps, les universités et les grandes écoles du Burkina font face au problème de transport. Raison pour laquelle, le gouvernement a fait l’effort de faire en sorte que les villes universitaires soient desservies par un système de transport en commun, a laissé entendre le ministre des transports de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Vincent Dabilgou. C’est donc dans l’objectif de développer ce système de transport en commun qu’est la Société de Transport en Commun (SOTRACO) et montrer aux étudiants les avantages qu’ils ont en l’empruntant que cette rencontre se tient.
D’entrée de jeu, Vincent Dabilgou a expliqué aux étudiants de l’Université Norbert Zongo, que la thématique de la mobilité est une question essentielle car elle va avec la vie de l’homme, avec son logement et avec l’économie. Pour lui, le transport individuel a des avantages mais les inconvénients sont nombreux par ce que le coût d’entretien reste élevé aussi bien pour les ménages, les travailleurs que pour les étudiants. Il va plus loin en ajoutant que « si on arrive à développer un système de transport efficace pour les étudiants, il est évident que nous développerons aussi un système d’étude efficace dans nos universités . Soucieux de la question et pour alléger le coût du transport au niveau des universités, le gouvernement a donc veillé à l’arrivée de la SOTRACO dans la ville universitaire qu’est Koudougou » a relevé le ministre Dabilgou. Un transport en commun qui arrive avec de nombreux avantages, selon le directeur général de la SOTRACO, Pascal Tenkodogo. Ses avantages sont liés notamment à la réduction du nombre et de la gravité des accidents, à la facilitation des voyages d’études, sportifs et culturels, à l’amélioration des performances scolaires et académiques et à la réduction d’abandons au niveau scolaire et universitaire pour cause de difficultés de transport.
Prenant la parole, les interventions des étudiants ont principalement porté sur les questions du fonctionnement et des conditions d’abonnement à la SOTRACO. Aussi, le président de l’Université Norbert Zongo, Nicolas Barro, profitant de l’occasion a traduit certaines doléances de son établissement au ministre des transports qui s’est engagé à l’accompagner. Il s’agit entre autres de la sécurisation des engins par la construction des parkings, l’initiation des étudiants au code de la route et l’opération permis de conduire.
Aziz KABORE (Correspondant)
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