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Le vendredi 20 décembre 2019 a lieu l’ouverture de la rencontre des experts entrant dans le cadre de l’accord tripartite de coopération en matière de protection des enfants victimes de traite. C’est Seydou Soulama, représentant le ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire qui a officiellement lancé les travaux.
Examiner et valider le projet d’accord, procéder à la signature de l’accord tripartite de coopération en matière de protection des enfants victimes de traite ou en situation de mobilité transfrontalière entre les trois pays, c’est l’objectif de la rencontre qui se tient les 20 et 21 décembre 2019.
Selon Seydou Soulama représentant le ministre, la question de la protection de l’enfance est au cœur des préoccupations des politiques de bon nombre d’états africains. En effet, selon le rapport sur la traite des personnes de 2017 du ministère de la femme, 1739 personnes présumées victimes de traite ont été intercepté dont 96,14% sont des enfants (1672). Parmi elles, 431 soit 24% étaient concernés par la traite externe avec environ 38% de sexe féminin. Les nationalités non-burkinabé les plus concernées sont: les ivoiriennes, les rigolo, béninoises, nigériane, malienne, ghanéenne et nigérienne.
Au regard de ces statistiques et en vue de mieux prendre en compte la dimension internationale du phénomène, les acteurs des différents états ont initié cette rencontre de Ouagadougou afin d’aboutir à des conclusions fructueuses. “ Nous allons nous concerter pour trouver des solutions qui permettront de renforcer la protection des enfants victimes de traite ou en situation de mobilité transfrontalière entre les trois pays” a laissé entendre Guirlène Frédéric, représentante de l’Unicef.
Dans l’espoir qu’un tel accord participe au renforcement des mécanismes nationaux de protection et de prise en charge des enfants victimes de traite, le représentant du ministre a exhorté l’ensemble des participants à un travail assidu.
Wendemi Annick KABORE