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Bâtir une administration moderne et efficace, c’est ce qui a motivé le gouvernement burkinabè à adopter en 2011, le plan stratégique décennal de modernisation de l’administration publique. A travers ce plan, est né le Conseil national de modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CNMABG), qui constitue l’organe suprême et décisionnel pour les grandes orientations politiques. Pour la session 2018, le CNMABG constitue un cadre d’évaluation et d’orientation du Plan Stratégique décennal de modernisation de l’administration et de la stratégie nationale de promotion de la bonne gouvernance, à en croire le ministre de la Fonction publique du Travail et de la Protection sociale, président du comité de pilotage. Son avis est partagé par le représentant du Premier ministre, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire 2018 du CNMABG. Il va déclarer que « la modernisation étant la capacité de l’Etat et de chaque agent public à s’adapter à l’environnement en vue de fournir un service de qualité, cette session est une occasion, pour nous tous réunis à cette assemblée de se poser cette question : Où en sommes-nous avec le chantier de la modernisation de l’administration et la bonne gouvernance au Burkina Faso ».
Les programmes de développement dépendent de la modernisation de l’administration
Le ministre de l’administration territoriale a expliqué que, c’est sur ce chantier de modernisation que reposent les conditions de réussite des différentes stratégies de développement. « Nous avons le devoir de suivre nos politiques de développement, de les évaluer et de les recadrer », a-t-il fait savoir. C’est pourquoi poursuit-il, le CNMABG est l’organe qui doit veiller à la réussite du Plan Stratégique Décennal de modernisation de l’administration (PSDMA). Dans ses explications, Siméon Sawadogo laisse entendre que le pays est en pleine mutation et les citoyens s’intéressent de plus en plus à la gestion des affaires publiques et exigent plus de transparence, de participation et de la lutte contre la corruption. De ce fait avant de clore son propos, Siméon Sawadogo a exhorté les « serviteurs de l’Etat », à travailler avec dévouement et placer l’intérêt public au-dessus de l’intérêt privé.
Thierry KABORE (Collaborateur)
