Mon général ; le terrain décommande votre manœuvre !

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DJIBRIL-BASSOLE-DU-BUURKINA-FASO

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Comme avec le général Bassolé tout est à authentifier même son bonjour, nous avons attendu en vain un démenti après l’invraisemblable interview accordée au journaliste Albert Savana de Financial Afrik (presse étrangère) par l’officier grabataire.

 

A peine a-t-il foulé le sol français où il était évacué, ce 28 janvier pour des raisons sanitaires que la publication a suivi…Les démons de la politique sont tenaces, même dans une civière, Bassolé, qui souffrirait d’un cancer, se soucie plus de sa gloire que de sa santé. Selon L’Observateur Paalga dans sa parution du jour, le Général a commis une grosse bourde de communication. Le Général est pris dans la nasse de sa propre Com. Par cette sortie le Général incarne la duperie sous toutes ses formes. Ses supporters vivent un sentiment de trahison, pour ses adversaires, l’homme confirme tout le bien qu’on pensait de lui.

L’ancien ministre des Affaires étrangères, jugé pour le coup d’Etat manqué de 2015, et condamné à 10 ans pour son implication a fait appel du verdict. On s’attendait à une déclaration de remerciements de sa famille politique et des personnes ressources qui se sont saignées pour obtenir cette évacuation, photo du malade à l’appui. Les alarmes se sont multipliées sur son état de santé dégradant, et toute la presse a salué le départ en hexagone de Bassolé pour des soins. « Evacuation Djibril Bassolé: Que de temps perdu !», s’exclamait, le doyen des quotidiens privés là où Le Pays reprenant les propos de Aziz Dabo, porte-parole de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) affichait : «Evacuation de Djibrill Bassolé : ‘’C’est un ouf de soulagement’’».

Le Général-diplomate a manqué d’élégance, non seulement il a dynamité le capital de sympathie que l’opinion s’était forgée pour lui, mais il a refermé la porte pour tous les prisonniers malades qui caressaient ce projet d’évacuation. Le pensionnaire de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), est un pandore qui a une peur bleue de cachot. Il s’est toujours singulièrement distingué en inspirant des sentiments de pitié et en activant du boucan autour de sa détention. Le terrain au Burkina est miné par des attaques meurtrières des groupuscules terroristes. Mon Général, l’honneur est le principe qui anime l’officier. Préservez votre dignité morale quelles que soient les circonstances.

Meilleure santé et prompt rétablissement !

Ag Mohamed Ibrahim

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