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Monde rural : c’est parti pour la deuxième édition du FIE

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Du 1er au 7 avril a lieu la deuxième édition du Forum International de l’Elevage (FIE). Parrainée par le ministre de la jeunesse, de la formation et de l’entreprenariat des jeunes, elle a officiellement ouvert ses portes le 2 avril à Ouagadougou.

“Modernisation de l’élevage, facteur de cohésion sociale et de création d’emplois en milieu rural, c’est autour de ce thème que des acteurs du secteur de l’élevage venus de toutes les régions et d’autres pays africains vont axé leurs réflexions. Au cours de ce forum initié par l’Association des Éleveurs pour la Gestion Durable de l’Environnement (AEGDE), des colloques notamment sur l’état des lieux des conflits communautaires et des propositions de stratégies préventives, sur la modernisation de l’élevage au Burkina Faso ainsi que dans la sous-region sont prévus

Pour le ministre des ressources animales, Sommanogo Koutou, la modernisation de l’élevage s’avère une nécessité du fait de l’accroissement de la population accompagné d’une réduction des terres. Un phénomène aggravé par les changements climatiques. Si la législation prévoit une répartition des terres entre agriculteurs et éleveurs, les conflits entre acteurs de ces deux secteurs fortement imbriqués sont légion avec leurs lots de pertes en vies humaines au point de compromettre la cohésion sociale, regrette le parrain Salifo Tiemtoré. Le ministre de l’entreprenariat des jeunes qui a loué un secteur pourvoyeur d’emplois, appelle à l’adaption de la loi sur le foncier rural et exhorte les éleveurs à changer de fusil d’épaule en matière de pratique de l’activité.

“Avec près de 56 milliards de francs CFA en recette d’exportation, l’élevage se positionne au troisième rang d’exportation après l’or et le coton” a relevé le ministre des ressources animales pour qui, le défi de la modernisation implique une action conjuguée des différents acteurs. Car en dépit des efforts fournis par les différents gouvernements, les goulots d’étranglement persistent, a-t-il ajouté.

Avec 10 millions de têtes de bovins, 25 millions d’ovins et de caprins, le Burkina Faso est l’un des plus grands pays éleveurs d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Soumana LOURA

Mireille Bailly

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