Le samedi 27 mars, quelques militants du Mouvement AGIR ensemble pour le Burkina Faso , ont manifesté pour exiger la démission de Boubacar Diallo, président dudit parti. En réponse, le président a animé une conférence de presse ce mercredi 31 mars 2021, à Ouagadougou. Ainsi, Boubacar Diallo a indiqué que des sanctions ont été prises à l’endroit des contestataires dont certains ont écopé de 9 et 12 mois de suspension, à commencer par le premier vice-président Salifou Ouédraogo.
Cinq militants du Mouvement AGIR ensemble pour le Burkina Faso ont été sanctionnés, pour avoir posé des actes d’indiscipline (mouvement de contestation). Ces contestataires sont Salifou Ouédraogo (premier vice-président), Boureima Sana (membre du bureau exécutif), Sarata Ilboudo (membre du bureau exécutif) qui ont écopé de 12 mois de suspension ainsi que Aristide Komi et Amadou Bonkoungou tous membres du bureau exécutif qui ont aussi été suspendus pour 9 mois. En effet, ils ont demandé la démission du président du parti Boubacar Diallo, qui selon eux a posé des actes qui ne sont pas de leur goût. Comportement que le président a qualifié d’acte d’indiscipline.
Pendant que le président Boubacar Diallo et d’autres camarades s’entretenaient avec les journalistes, une dizaine de personnes a fait irruption devant le siège du parti, pour exprimer son mécontentement. Stoppés de force par des éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), les manifestants se sont emportés, scandant des paroles comme : « Je vais démissionner », « Nous en avons marre de Boubacar Diallo », « Boubacar Diallo gère mal le parti. Il doit démissionner ». Le président Diallo de répondre que chaque parti a ses principes et ses méthodes avant d’ajouter que de toutes les façons, il va quitter la présidence du parti un jour. « Mais pour le moment, ce ne sont pas des contestataires qui vont me faire démissionner », a-t-il fait savoir avec aisance. Pour lui, il est inadmissible d’extérioriser les débats du parti. C’est pourquoi il dit que les propos de ceux qui l’en veulent sont à discréditer le parti, chose qui est contraire aux textes en vigueur au sein du parti.
Les manifestants reprochent également à Boubacar Diallo, la gestion pas catholique des finances. La réponse de ce dernier est sans équivoque. « Eux ils ont mis combien dans les caisses ? », s’est-il interrogé. « Ce sont des gens qui ne savent pas ce qui se passe exactement dans le parti », lâche monsieur Diallo.
Nicolas BAZIÉ
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