11 mai 1966 – 11 mai 2020; s’il était toujours de ce monde, Bentogona Traoré alias Black So Man soufflerait certainement sa 54 bougie. Mais, hélas il n’est plus. Désormais, la voix des sans voix fredonne ses belles mélodies au grand barbu.
Les mélomanes du monde entier particulièrement ceux du Burkina Faso, gardent en mémoire le talent du regretté Black. Il a su par son talent conquérir le cœur de ceux-ci. De son vivant l’homme téméraire fut un musicien engagé. Dans ses textes, il a critiqué avec ferveur les conditions qui prévalaient en son temps ainsi que l’élite politique. Son premier album “Tout le monde et personne” a par conséquent été d’un grand succès. Pour cette raison il avait été considéré malgré sa courte carrière comme l’un des musiciens le plus célèbre de son pays et de toute l’Afrique de l’Ouest.
A ce jour, anniversaire de la légende de la musique burkinabè, Adji sa bien-aimée n’oublie pas d’adresser ses prières au créateur de l’univers pour le repos de son âme. « Pour moi ce jour, je lui adresse des prières, ce que je ressens c’est une tristesse car il est parti trop jeune née un 11 Mai 1966 et parti un 16 Mars 2002 vous me comprendrez » a-t-elle laissé entendre.
Cependant, elle se console avec l’arrivée sur la scène musicale de leur fils Ange César Latif Traoré. Il a, à son actif un single baptisé « FDS, force à vous ». Repose donc en paix le bob Marley burkinabé.
Mireille Bailly
