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Passionné de la nature, Issouf Zoungrana ambitionne aujourd’hui, d’ouvrir la culture des champignons au monde rural et cela pour deux raisons. Il s’agit de faire découvrir les vertus des champignons comestibles, car, pour lui, c’est un aliment complet, équilibré, sain et biologique ; une viande blanche végétale sans cholestérol, plein de vitamines et de sel minéraux. Aussi, il s’agit de permettre aux jeunes de pouvoir contribuer au développement du pays à travers la revalorisation de certaines matières organiques et de faciliter l’éclosion de l’économie dite circulaire ou économie verte au Burkina Faso.
Pour les techniciens de la culture des champignons, les résidus agricoles et autres tels que la paille du riz, les copeaux du bois, les rafles du maïs, et même de la jacinthe d’eau peuvent être utilisés pour la culture des champignons. Toute chose, qui selon le promoteur, conduira les entreprises à plus de responsabilité sociétale et à la protection de l’environnement. Une étude de la FAO sur ses opportunités de lutte contre la pauvreté etle renforcement des régimes alimentaires des ménages, révèle que cette filière tant méconnue en particulier par la population burkinabè pourrait contribuer fortement au développement de l’économie nationale. C’est dans cette dynamique que le pionnier de la myciculture, Issouf Zoungrana, s’est engagé pour développer cette filière au Burkina Faso. Après deux ans de formation et d’abnégation, les premières productions se font déjà aux encablures, de Ouagadougou sous serre.
Il espère dans les jours à venir délocaliser le centre de production dans la commune de Koubri et accroître également les types de variétés comestibles et médicaux cultivables.
Saaniayouor Levis KPODA(Stagiaire)